Dans notre quatrième ouvrage aux PUF, Raul Magni-Berton et Ismaël Benslimane défendent un principe de subsidiarité ascendante contre la centralisation excessive de la France et au sein de l’Union européenne.
À l’heure d’une Europe en crise, où la démocratie et les territoires à ses frontières semblent menacés, les communes pourraient-elles être la source de stabilité et de prospérité recherchée ?
Alors que les frontières des États d’Europe n’ont cessé de fluctuer au cours des siècles, les communes et grands centres urbains, quant à eux, ont persisté à travers les âges et à travers les idéologies.
Lorsque l’État central est le seul acteur qui peut distribuer les compétences ou les exercer directement (donc le seul souverain), sa position monopolistique le rend aveugle à toute forme d’alternative organisationnelle.
Partant de ce constat, cet ouvrage analyse comment s’articulent pouvoir, autonomie et dépendance aux entités territoriales supérieures (jusqu’à l’État-nation) au sein de ces villes.
Contre une centralisation à outrance qui caractérise nos structures politiques en France mais aussi au sein de l’Union européenne, les auteurs défendent une délégation des prises de décision à l’échelon politique le plus bas, à savoir la commune.
Ce principe porte un nom : la subsidiarité ascendante.
Celle-ci confère davantage de pouvoir décisionnaire aux villes, leur permettant ainsi de gagner en souveraineté, à l’État en efficacité, et de satisfaire davantage les citoyens.
C’est grâce à la subsidiarité ascendante que les communes pourront agir efficacement sur des questions jusqu’alors traitées de manière trop uniforme par un État central éloigné des réelles préoccupations des habitants.
40 ans après sa mort, GenerationLibre vous propose de (re)découvrir Raymond Aron à travers une série de contributions d’intellectuels, décideurs politiques et entrepreneurs.
Pourquoi lire Raymond Aron ? D’un mot : parce qu’il est notre contemporain. Si le célèbre contradicteur de Sartre nous a quitté il y a maintenant 40 ans, ses écrits restent d’une actualité frappante.
Contre l’excès de radicalité, il préconise l’étude du devenir historique ; à l’heure où la crise écologique réveille les consciences et où le terrorisme nous frappe, il avertit contre l’abandon de la démocratie libérale au nom de l’efficacité technique ; alors que les régimes autoritaires gagnent chaque jour un peu plus de terrain, il appelle les démocraties au courage de leurs vertus.
La liberté est un combat, non une habitude. C’est l’une des intuitions les plus profondes qui se dégage de la pensée de Raymond Aron, livrée dans le diagnostic qui clôt de manière magistrale le premier exposé de l’Essai sur les libertés. Monique Canto-Sperber
A l’occasion du 40e anniversaire de sa mort, GenerationLibre propose une série de contributions qui abordent la pensée et le parcours de cet auteur de renom, sous les plumes de Rafaël Amselem, Nicolas Baverez, Jean-Louis Bourlanges, Monique Canto-Sperber, Alexis Carré, Bernard Cazeneuve, Joshua Cherniss, Aurélie Drouvin, Baptiste Gauthey, Alexis Karklins-Marchay, David Lisnard, Philippe Raynaud, Perrine Simon-Nahum, et Laetitia Strauch-Bonart.
Ce recueil est en accès libre (« télécharger le rapport »).
Pour le commander en version papier, cliquer ICI.
Pour visionner notre colloque organisé en partenariat avec l’Express et filmé par Akadem, cliquer ICI.
Pour consulter chaque contribution en ligne :
Préface : Libéraux par conviction, non par tradition, par Monique Canto-Sperber
I. Un spectateur engagé
Raymond Aron, compagnon de route de la Liberté du XX au XXIe siècle, par Nicolas Baverez
Aron et Camus – Le fardeau de l’isolement et les vertus de la solitude, par Joshua Cherniss
Raymond Aron, entre sociologie et philosophie, par Philippe Raynaud
Raymond Aron cancellé, par Laetitia Strauch-Bonart
II. La modernité aronienne
Poussés par le progrès, par Aurélie Drouvin
Les désillusions du progrès, trésor méconnu d’Aron, par Alexis Karklins-Marchay
Aron une dialectique pour notre temps : les Désillusions du progrès, par Perrine Simon-Nahum
III. Raymond Aron en 2023
Interview de Jean-Louis Bourlanges, Président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale
Le déclin des nations est-il inévitable ?, par Alexis Carré
Raymond Aron : un héritage pour comprendre la crise démocratique française au XXIe siècle ?, par Rafaël Amselem et Baptiste Gauthey
IV. Aron vu par les politiques
L’honneur de la Démocratie, par David Lisnard
Raymond Aron et la gauche, par Bernard Cazeneuve
GenerationLibre démythifie le « Grand récit de la mondialisation » (GRM), scandé par les souverainistes de droite et de gauche, qui oppose à une nation immuable la perfide mondialisation.
Sous le feu des accusations depuis la pandémie de la Covid-19, ciblée par les souverainistes des deux rives en cette campagne présidentielle, la mondialisation fait l’objet de toutes les critiques.
Souvent mal définie et mélangeant des phénomènes aussi différents que l’internationalisation, l’universalisation, planétarisation et la libéralisation, la mondialisation est l’objet de toutes les dénonciations afin d’alimenter l’idéologie et le discours nationalistes qui l’opposent à la nation éternelle.
Véritable lieu commun, le lien de causalité simpliste entre la mondialisation et les difficultés rencontrées par les États, que l’auteur nomme « Grand récit de la mondialisation » (GRM), repose sur des approximations chronologiques et une représentation erronée d’un phénomène protéiforme.
Notre mondialisation est en fait celle qui voit la généralisation planétaire de l’État national : jamais l’histoire politique mondiale n’avait compté des États nationaux aussi nombreux et puissants.
Dans cette note, l’historien et maître de conférences à l’École Normale Supérieure Blaise Wilfert démontre que ce qu’on désigne par « mondialisation » est en réalité un phénomène beaucoup plus ancien. Pour ne prendre que cet exemple, les circulations intercontinentales d’envergures, comme celles liées au pèlerinage mecquois, datent d’un millénaire et ont contribué à mettre en place les premières formes de contrôle international des épidémies à la fin du XIXe siècle.
L’auteur montre également que l’État-nation, supposément enraciné dans le passé, est en fait une réalité toute récente à l’échelle historique, qui n’a jamais été aussi répandue, solide et puissante que de nos jours.
En reprenant le récit croisé des mondialisations que notre monde a connues depuis l’an 1000 et de l’invention de l’État national depuis le milieu du XVIIIe siècle, Blaise Wilfert fait apparaître que ces deux dynamiques (mondialisation et État-nation) sont profondément liées entre elles.
En effet, l’intensification des flux et la multiplication des connexions à longue distance dans le monde ont favorisé la construction d’un État interventionniste, mobilisateur, régulateur et organisateur foncièrement transnational, c’est-à-dire d’autant plus puissant qu’il est étroitement et solidement lié aux autres États, et donc capable de maîtriser et d’orienter les flux qui animent en permanence la société industrielle.
Pour Blaise Wilfert, notre mondialisation est en fait celle qui voit la généralisation planétaire de l’État national : jamais l’histoire politique mondiale n’avait compté des états nationaux aussi nombreux et puissants. Bien loin de marquer sa défaite, l’intégration mondiale est en fait le moyen réel et l’horizon logique du souci démocratique d’orienter collectivement la société industrielle.
GenerationLibre examine la proportionnalité du passe sanitaire. Arguments philosophiques, juridiques et sanitaires à l’appui, nous appelons à le lever sans délai.
Avec son Observatoire des Libertés Confinées qui surveille plus de 50 restrictions de libertés depuis le début de la pandémie de Covid-19, et dans la continuité de son analyse coûts-bénéfices des premiers confinements, GenerationLibre se penche aujourd’hui sur la proportionnalité du passe sanitaire en croisant les regards de Kevin Brookes, docteur en science politique, Nicolas Gardères, docteur en droit, et Henri Leleu, docteur en économie de la santé.
Outil technologique inédit dans l’histoire, le passe sanitaire nous interroge dans le choix politique à réaliser entre l’utilitarisme disciplinaire et la tradition libérale qui assume une part de risque comme inhérent à la liberté.
Dans l’état actuel des choses, tout milite à nos yeux pour jeter aux oubliettes le passe sanitaire sans plus attendre.
La société de contrôle dans laquelle le passe sanitaire nous fait basculer constitue une atteinte à la liberté individuelle qui peut devenir irréversible aussi rapidement qu’imperceptiblement.
Au plan juridique, la décision de le prolonger constitue une double atteinte à l’Etat de droit par la procédure encadrant sa mise en œuvre et par l’impossibilité de démontrer la proportionnalité de restrictions de libertés, pourtant conséquentes.
Si son extension en juillet 2021 explique sans aucun doute les bons taux de vaccination en France, aucune étude clinique ou épidémiologique n’a prouvé à ce jour son efficacité sur l’évolution de l’épidémie et son effet semble insuffisant pour convaincre aujourd’hui les 5%-15% de Français non vaccinés.
Découvrez ICI notre note d’analyse « Années de vie gagnées, années de vie perdues ; Une analyse coûts-bénéfices des confinements Covid-19 » (mai 2021)
Découvrez ICI notre Observatoire des Libertés Confinées (depuis mai 2020)
GenerationLibre propose une analyse inédite des conséquences positives et négatives des confinements sur l’espérance de vie des Français.
Les confinements mis en œuvre en France pour faire face à l’épidémie de Covid-19 ont permis de sauver des vies, mais ont aussi créé d’importants dégâts collatéraux dans la population.
Nous avons chiffré cette équation grâce à une méthodologie permettant de mesurer les conséquences positives et négatives des confinements sur l’espérance de vie des Français : d’un côté, les années de vie gagnées grâce aux mesures restrictives, de l’autre les années de vie perdues par les déclassements économiques.
Nous n’en concluons pas que les confinements n’étaient pas souhaitables, nous alertons contre la sous-évaluation de leurs effets secondaires, notamment chez les jeunes.
Notre modélisation aboutit à un gain estimé de 500 000 années de vie et une perte estimée de 1 200 000 années de vie à l’échelle nationale entre mars 2020 et avril 2021.
Ces premiers éléments de chiffrage ne sauraient être interprétés de manière définitive (ils appellent d’autres évaluations, avec d’autres méthodologies), mais fournissent un éclairage indispensable au débat public.
Les vies affectées par les confinements sont moins visibles que les vies préservées mais elles ne sont pas moins précieuses. Nos choix collectifs doivent être jugés sur leurs conséquences collectives.
Dans notre troisième ouvrage aux PUF, Claude Gamel confronte les thèses de Hayek et de Rawls pour nous livrer les trois axes prioritaires d’une régulation moderne.
Philosophie mal connue en France et souvent caricaturée, le libéralisme prend pourtant tout son sens par intégration de ses dimensions politique et économique. Un libéralisme socialement soutenable est alors possible, avec comme principe directeur la dispersion maximale du pouvoir.
Si l’« ordre social spontané » de Hayek en constitue la toile de fond, les « principes de justice » de Rawls fournissent, une fois remaniés, les trois axes prioritaires d’une régulation moderne : travail choisi, capacités enrichies, revenu universel de base.
« Hayek déplorait l’absence d’une « utopie libérale ». Claude Gamel nous en fournit une, avec l’emballage et le mode d’emploi. A vous lecteurs, de vous en emparer et d’en faire une réalité. » Gaspard Koenig
En plaçant la pensée française au cœur des réflexions sur le libéralisme et en l’appliquant aux dossiers contemporains, Claude Gamel rend possible le renouvellement des débats et des politiques.
C’est un véritable programme d’action détaillant entre autres les modalités d’un contrat de travail unique, la nécessité de mieux partager les profits des entreprises ou encore la mise en œuvre progressive d’un revenu universel de base.
C’est aussi une esquisse de propositions de politiques publiques pour surmonter, à un niveau global, les défis numérique et environnemental de notre temps : propriété privée sur les données personnelles, marché mondial des droits à polluer, …
En mêlant culture philosophique et savoir économique, Claude Gamel nous livre ici le fruit d’une vie de réflexions, qui pourra servir de guide à de nouvelles générations d’intellectuels au service de la liberté.
L’Observatoire des Libertés Confinées assure un état des lieux actualisé de près de 46 restrictions apportées aux libertés et droits fondamentaux pendant l’épidémie de Covid-19.
Sans remettre en cause le principe selon lequel les libertés individuelles peuvent être limitées dans certaines circonstances, GenerationLibre souhaite par cet outil attirer l’attention sur deux points.
Le premier est que toute restriction apportée aux droits et libertés doit être pleinement justifiée et, surtout, proportionnée. Il appartient à l’Etat d’expliquer pourquoi il lui est impossible ou difficile de lutter contre le virus sans mettre en œuvre cette mesure restrictive.
Par cette veille, nous voulons nous assurer que toutes les libertés suspendues seront bien rendues aux Français.
Le second est que l’Etat a tendance à se renforcer au gré des crises et à maintenir les mesures restrictives annoncées comme temporaires. Des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence déclenché après les attaques terroristes ont été introduites, en 2017, dans le droit commun.
Cet Observatoire se concentre sur les mesures de portées générale et nationale adoptées par l’Etat dans quatre domaines : l’Etat de droit et la démocratie, les libertés publiques, les libertés économiques et le droit du travail.
Il opère un suivi hebdomadaire des mesures qui se trouvent rangées dans trois catégories : celles pleinement en vigueur, celles partiellement levées ou assouplies et enfin celles ayant été supprimées.
L’Observatoire est un outil civique et participatif. Il vise à informer le grand public et à aider tous ceux qui souhaitent y voir plus clair dans la situation actuelle. Il est ouvert aux commentaires et aux propositions.
GenerationLibre publie dans l’Obs un appel au Gouvernement, doublé d’une pétition sur Change.org, pour lancer le chantier d’un « socle citoyen » inspiré de notre proposition de revenu universel.
À l’initiative de Valérie Petit, députée apparentée LREM du Nord, Gaspard Koenig et Marc de Basquiat, la tribune a recueilli le soutien de quarante-cinq parlementaires ainsi que de divers élus politiques, chefs d’entreprises, universitaires, journalistes et responsables associatifs.
Depuis l’instauration du prélèvement à la source, un tel socle citoyen serait simple à mettre en oeuvre. L’administration fiscale pourrait calculer chaque mois la différence entre un crédit d’impôt individuel (une somme que l’on recevrait tous automatiquement chaque mois) et un prélèvement uniforme (impôt payé à la source, au premier euro, sur le revenu).
Les modélisations de notre revenu universel montrent qu’un tel dispositif peut être mise en œuvre sans créer de choc sur les finances publiques ou sur le niveau des transferts sociaux. En une seule formule, combinant crédit d’impôt fixe et impôt proportionnel au premier euro, on simplifiera une partie significative du système socio-fiscal français.
Le socle citoyen est une réforme d’union nationale, il n’est ni de gauche ni de droite, il est du côté de ceux qui croient en l’homme.
Loin de généraliser l’aumône, le socle citoyen préserve la dignité des plus démunis, en leur épargnant toute procédure inquisitrice, en les traitant comme des citoyens dotés des mêmes droits et non comme des cas à part.
Loin d’encourager l’assistanat, il favorise la prise de risque en offrant l’assurance de ne jamais sombrer dans la grande pauvreté.
Loin de récompenser l’oisiveté, il élimine les « trappes à pauvreté », en assurant que le travail paye toujours.
Loin de consacrer le règne de l’individualisme, il invite chacun à exprimer au mieux ses compétences et aspirations, la valeur humaine dont dépend notre vivre ensemble.
Loin de faire table rase de l’État Providence, il complète les dispositifs universels (santé, accueil des enfants…), assurantiels (retraite, chômage…) ou spécifiques (logement, handicap…) par un filet de sécurité moderne et réactif.
En réaction à la décision du Conseil d’Etat qui a rejeté les recours à l’encontre du « mégafichier », GenerationLibre continue le combat. Une plainte a été déposée auprès de la Commission européenne début 2019.
Depuis 2016 la France a lancé la constitution d’un fichier massif, centralisé et biométrique de la population française.
Notre objectif : obtenir de la Cour de justice de l’Union européenne qu’elle ordonne à la France de mettre fin à ce « mégafichier » ou « fichier TES » (fichier dit « titres électroniques sécurisés ») qui viole la protection des données personnelles des citoyens français.
Le regroupement dans un seul fichier de tout l’état civil et des données biométriques des citoyens ouvre un champ sans limite à la surveillance d’Etat, en méconnaissance des droits fondamentaux protégés par l’Union européenne.
Les exigences de sécurité technique et de garantie juridique posées par le Règlement général sur la protection des données (RGPD) ne sont pas respectées en termes de collecte, de traitement, de consultation et de transfert de données.
On n’ose imaginer ce qui arriverait en cas de piratage de ce fichier central. Pour quelques dizaines de cas potentiellement litigieux par an, on organise la surveillance de l’ensemble de la population.
Le risque d’arbitraire est d’autant plus inquiétant que la consultation du fichier ne présente pas les garanties nécessaires pour s’assurer que les données récoltées ne soient pas utilisées de façon extensible à d’autres fins de police administrative ou judiciaire.
Les relations au sein du couple comme celles entre parents et enfants recouvrent aujourd’hui une pluralité considérable de situations.
Au cours de ces cinquante dernières années, la conception traditionnelle de la famille s’est incontestablement érodée. Familles nucléaires, monoparentales, homoparentales, recomposées…. c’est désormais la notion de projet et les affinités électives qui conditionnent la formation de la famille, se détachant définitivement de toute forme de naturalisme.
Face à cette réalité composite, l’Etat doit reconnaître la légitimité d’une telle diversité en n’établissant plus aucune hiérarchie entre les différentes configurations familiales, de manière à respecter les principes essentiels de liberté et d’égalité. C’est ce que propose Daniel Borrillo (juriste et chercheur au CNRS) dans ce nouvel essai de notre collection « GenerationLibre » en partenariat avec les Presses Universitaires de France (Puf).
Considérant la famille comme un arrangement purement privé, dont la loi ne saurait se mêler, cet essai propose d’extraire les liens familiaux de tout déterminisme et de substituer au cadre institutionnel imposé un nouveau modèle contractuel.
Au familialisme patriarcal, la théorie du contrat oppose ainsi la possibilité de construire des relations fondées sur le consentement libre des intéressés.
Cette révolution juridique impliquerait plusieurs réformes majeures de notre droit comme la suppression des régimes matrimoniaux et de la réserve héréditaire, ou encore la légalisation de la GPA.
A l’heure où la pensée néo-conservatrice cherche à inféoder la structure familiale à des entités transcendantes, la contractualisation des liens familiaux offre une alternative crédible et garante de la pluralité familiale comme du respect de la vie privée.