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Tuer la nation avant qu’elle ne nous tue ?

Tuer la nation avant qu’elle ne nous tue ?

Le centenaire de l’Armistice de la Grande Guerre a été l’occasion pour les chefs d’Etat de célébrer la paix en Europe. Les célébrations se sont déroulées dans le plus grand respect des victimes – qui ne sont pas des héros – et de toutes les nations. Gaspard Koenig revient dans sa chronique hebdomadaire sur le sens de ces célébrations.

Je ne peux qu’approuver les Femen qui se sont élancées sur le cortège officiel en traitant les chefs d’Etat de « fake peacemakers ».

Que d’hypocrisie ! Les nations ne s’entendront jamais. Nous n’avons de cesse de prétendre que l’Etat-nation est l’idéal absolu, et de nous féliciter de l’avoir brillamment atteint. Ce modèle serait à lui seul notre moyen de vivre en paix. Mais cette paix n’est que chimère. Le nationalisme, les querelles citoyennes et les guerres sociales sont toujours présentes, rappelle Gaspard.

Il faut retrouver le sens d’un pacifisme viscéral, radical.

Le seul moyen d’atteindre une paix durable et d’en finir avec le principe de la guerre; pour ce faire, la solution est, aux yeux de notre président, de dissoudre les nations. Cessons de tenter d’atteindre un conglomérat de nations en essayant de gommer artificiellement nos différences. Il est aujourd’hui indispensable de dépasser et de détruire le concept d’Etat-nation, au risque de voir notre continent replonger dans un combat aux noms des patries.


Les Echos, le 14 novembre 2018, par Gaspard Koenig, président de GenerationLibre.

Pour lire la tribune Dépasser les Etats-nations pour imposer la paix, cliquer ICI.

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