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Taxe streaming : les injustices du modèle culturel français

Taxe streaming : les injustices du modèle culturel français

Dans sa chronique pour Contrepoints, notre chargé des relations institutionnelles Sacha Benhamou dénonce les injustices du modèle culturel français. Il appelle les responsables politiques à faire preuve de courage pour regagner la confiance des citoyens.

 

Sacha revient sur la taxe « streaming » instaurée par le projet de loi de finances pour 2024. Celle-ci, à hauteur de 1,75% du chiffre d’affaires des plateformes de streaming, a vocation à financer le Centre National de la Musique (CNM) sur le même modèle que le Centre National du Cinéma (CNC).

Pour lui, cela révèle une « vision administrée de la création artistique ».

« La vision administrée de la création artistique est problématique car elle consiste en une redistribution à l’envers, des classes populaires vers la bourgeoisie. »

 

En effet, Sacha constate par exemple que les classes populaires, en payant la taxe sur les entrées en salle, financent la production de films qui ne trouvent succès qu’auprès d’une minorité de spectateurs élitistes. Il dénonce également les conflits d’intérêts dans le monde cinématographique.

« Si on ajoute le soutien des collectivités locales, un Français paie plus cher en taxes et impôts pour un film qu’il n’ira pas voir que pour un billet de cinéma. »

 

A l’inverse, il voit dans le système du streaming un symbole de l’ascension sociale qui aura permis à des artistes de s’auto-produire et d’émerger.

Aussi, alors que le Gouvernement avait promis de baisser l’impôt sur les ménages et de lutter contre les impôts de production, notre chargé des relations institutionnelles l’accuse de mensonges et de lâcheté en tentant de dissimuler sa volonté de taxer les plateformes de streaming et a fortiori les consommateurs.

« Alors que l’imposition du streaming n’a jamais fait l’objet d’un débat public, le Gouvernement pressait les plateformes de trouver un accord avec le CNM, sans quoi elles seraient taxées. »

 

De manière plus générale, il estime qu’un langage de vérité permettrait aux responsables politiques de retrouver la confiance des citoyens. Il prend en exemple le président Javier Milei qui assume devant le peuple argentin une période douloureuse d’austérité. Qui est le plus populiste ?

 


Pour lire la chronique de Sacha, cliquer ICI.

 

Publié le 22/12/2023.

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