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Revaloriser le Parlement

Revaloriser le Parlement

Lors d’une conférence pour la Cité des Débats, organisée par la Revue politique et parlementaire à Saint-Raphaël, notre présidente Monique Canto-Sperber appelle à revaloriser le Parlement dans notre démocratie représentative et à autonomiser l’école. 

 

La démocratie pourra-t-elle s’adapter ou résister à ce qu’est devenu le savoir ? Telle est la question que se pose notre présidente et à laquelle elle tente d’esquisser des réponses. Tout d’abord, Monique affirme que c’est la participation active de l’ensemble de la population qui rend une décision politique légitime. La recherche de l’intérêt commun doit se faire au terme d’une délibération collective, qui se tient dans une instance qui décide du destin d’un groupe. Pour Monique, la démocratie représentative induit du parlementarisme car les députés et les sénateurs représentent le peuple et ne sont pas seulement les mandataires du pouvoir. Finalement, le savoir repose au coeur de l’exercice démocratie et permet d’articuler les aspects particuliers du savoir propre à une région avec la recherche d’un l’intérêt universel.

« Chaque citoyen doit avoir part d’une partie de la souveraineté et participer à la décision politique. »

 

Monique rappelle que notre démocratie est avant tout libérale et exige donc des contre-pouvoirs : des autorités et une presse indépendantes. Fondée sur un savoir multiforme, notre démocratie est donc sujette à une transformation radicale qui touche le savoir et le pouvoir. Mais quoi qu’il arrive, le savoir se doit de rester largement accessible. Monique propose des solutions aux risques d’altérations de notre démocratie : tout d’abord adopter une régulation adaptée des réseaux sociaux, ensuite repenser la légitimité de l’obéissance démocratique, et enfin vivifier la participation démocratique pour faire en sorte que les citoyens deviennent des experts sur certains sujets.

 

 

Notre présidente revient ensuite sur la massification scolaire des années 1970 qui s’est accompagnée d’une politique éducative centralisée qu’elle dénonce comme un schéma malsain. À l’inverse, Monique préconise plutôt de donner plus d’autonomie aux équipes éducatives pour qu’elles adaptent les solutions au terrain. Davantage de pouvoir aux plus petits échelons… encore de la subsidiarité ascendante !

 


Pour regarder la conférence de Monique, cliquer ICI.

Pour (re)lire notre rapport « Un contrat pour les établissements scolaires », cliquer ICI.

 

Publié le 05/10/2023.

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