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[Lu ailleurs] La dépense publique, un totem de gauche comme de droite. – Anne Rosencher

[Lu ailleurs] La dépense publique, un totem de gauche comme de droite. – Anne Rosencher

Dans son édito pour L’Express, Anne Rosencher pointe le paradoxe d’une France qui a le record du monde de la dépense publique mais qui voit la fonction publique se paupériser et les services publics se dégrader.

 

La France est bien connue pour être le pays le plus étatiste de l’OCDE, avec une dépense publique qui atteint 55,6 % du PIB, record qui ne se traduit ni par des investissements de long-terme ni un salaire décent pour les fonctionnaires ni un service public efficace pour les Français. Les investissements dans la recherche sont loin derrière les États-Unis et les pays d’Asie de l’Est (2,2 % du PIB contre plus de 3 %), et les revenus des infirmières sont plus faibles qu’en Allemagne (différence de 1 000 € mensuels) et même qu’en Espagne pour ce qui est des instituteurs (différence de 9 000 € annuels).

« Imagine-t-on que sur 100 euros dépensés pour le système de santé, 12,7 seulement vont aux soignants ? »

Selon Anne Rosencher, le cœur du problème réside dans le fort niveau de dépense sociale. Si les Français sont attachés à leur modèle social, héritage du Conseil national de la Résistance, ils sont victimes de la gabegie des gouvernements de droite comme de gauche qui ont « accumulé les dispositifs et les allocations pour cacher la misère ». On peut faire le choix d’avoir un niveau de dépense publique élevée mais il doit se traduire par une efficacité réelle de l’État.

« Changer ces orientations politiques devenues presque culturelles demanderait un courage fou. Le courage de sortir des discours automatiques. »

Si la France manque de courage, elle ne manque pas d’idées. GenerationLibre s’emploie depuis 2013 à formuler des politiques publiques qui se concentrent sur les marges de manœuvre à exploiter pour gagner en efficacité, sans recours automatique à une baisse des fonctionnaires ou des dépenses publiques. Et si on commençait par simplifier et autonomiser ?

Parmi nos propositions, nous défendons un revenu universel réaliste qui, sans réduire les recettes fiscales, offre une liberté réelle pour tous, par un canal simplifié de redistribution. Avec nos propositions pour l’université, nous offrons tout à la fois le moyen de réduire la dépense publique, augmenter le budget d’établissements toujours publics, désormais autonomes et en compétition entre eux, et restaurer l’égalité des chances puisque l’inscription se fait sans frais immédiats.

S’agissant du fonctionnement de l’État, nous proposons d’après le modèle suisse de remplacer le statut général des fonctionnaires par un dispositif d’emploi contractuel, visant à redonner de la mobilité et de l’attractivité aux administrations. Ces propositions s’inscrivent dans le chemin vers un État dont la première des priorités est d’assurer l’autonomie des citoyens.


Pour lire l’édito d’Anne Rosencher dans L’Express, cliquer ICI.

Pour comprendre notre proposition de revenu universel, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Libérer l’université », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Servir l’État demain », cliquer ICI.

 

Publié le 10/12/2021.

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