Légaliser le travail du sexe : Act Up x GenerationLibre

Ce mardi 22 février chez GenerationLibre, notre expert Edouard Hesse rencontre Eva Vocz, performeuse porno et militante d’Act Up, pour discuter légalisation du travail du sexe, objet d’un prochain rapport de notre think-tank. De la GPA à la pornographie, nos deux organisations partagent un même combat contre les abolitionnistes.

 


Pour retrouver la note d’analyse de Daniel Borrillo « Du harcèlement sexuel au harcèlement de la sexualité ; Genre et populisme pénal » , cliquer ICI.

 

Publié le 22/02/2022.

Décentralisation : en Île-de-France, le Conseil régional suit GenerationLibre

Ce mercredi 16 février, le Conseil régional d’Île-de-France réuni en assemblée plénière adopte un nouveau vœu de l’UDI en faveur de l’auto-saisine par la collectivité de 9 nouvelles compétences. Il suit directement le principe décentralisateur défendu par GenerationLibre. Voté grâce au soutien du groupe LR, il n’a pas recueilli l’assentiment de la majorité présidentielle, du RN et des Insoumis. 

 

La Région Ile-de-France en veut !

Santé, lycées professionnels, Pôle emploi, apprentissage, fixation du SMIC, fiscalité locale… : le groupe UDI souhaite récupérer neuf nouvelles compétences en vertu du principe de « subsidiarité ascendante », décentralisation « par le bas » défendue par GenerationLibre. Le groupe régional fait une nouvelle fois sienne la révolution proposée par notre think tank, inversion radicale de la logique décentralisatrice française depuis plusieurs décennies : que la répartition des compétences ne soit plus organisée « par le haut » sous l’impulsion de l’État, mais se décide directement par les échelons territoriaux. Dans cette nouvelle logique, les collectivités choisissent elles-mêmes les compétences qu’elles souhaitent exercer et récupèrent un pouvoir fiscal (une réelle autonomie fiscale, capacité à lever l’impôt).

« Puisque le premier pas vers l’administration libre d’une compétence est de la choisir, nous défendons l’instauration d’une véritable subsidiarité ascendante sur le modèle suisse, conformément au rapport du think tank GenerationLibre et la proposition portée par l’UDI au plan national. » Vœu du groupe UDI / Conseil régional

 

https://twitter.com/UDI_iledefrance/status/1494060688289021956?s=20&t=pP_ZpA7RPrDyrVku0XhGkw

 

Une majorité girondine contre un arc jacobin

Le soutien des élus LR qui a permis le vote de ce vœu, présenté par le président du groupe UDI Jean-François Vigier, n’est pas surprenant. Valérie Pécresse avait déclaré s’intéresser à notre idée de subsidiarité ascendante lors du Congrès national de l’UDI organisé en janvier pour officialiser le soutien du parti à sa candidature pour la présidentielle. A l’inverse, notre think tank a fait l’objet d’une attaque, en séance, par la conseillère communiste Cécile Dumas. Contre un arc jacobin du RN aux Insoumis, en passant par la majorité présidentielle, l’UDI parvient, avec le soutien de LR, à faire revivre une coalition girondine… dans les territoires !

 

https://twitter.com/seltzer_c/status/1494664914060943362?s=20&t=Kjr5opV4BlHbaKKP4yegbw

 

De la suite dans les idées décentralisatrices

En 2021, le groupe UDI d’Île-de-France avait déjà fait voter par le Conseil régional un vœu pour expérimenter la régionalisation des ARS (agence régionale de santé). Loin d’en rester à une simple déclaration d’intention, ce vœu avance. Une commission ad hoc, présidée par un conseiller UDI et dotée de moyens, a été créée dans le but de préparer les modalités dérogatoires et présenter un projet concret à l’État au cours de l’année 2022.


Pour relire l’intégralité du vœu de l’UDI, cliquer ICI.

Pour voir l’intégralité de la séance plénière du 16 février 2022 du Conseil régional de l’Île-de-France (présentation du voeu + réactions des divers groupes à partir de 12:58:30), cliquer ICI.

Pour relire notre billet « Décentralisation : GenerationLibre rencontre les élus UDI d’Île-de-France », cliquer ICI.

Pour relire notre billet « Décentralisation : que pense Valérie Pécresse de nos idées ? », cliquer ICI.

Pour parcourir notre rapport « Le pouvoir  aux communes – Décentraliser par le principe de la subsidiarité ascendante », cliquer ICI.

 

Publié le 17/02/2022.

Liberté de la presse, islamisme, insécurité : le regard de Christophe sur l’actu

Sur CNEWS, notre directeur Christophe Seltzer se joint aux autres invités pour apporter son soutien à Ophélie Meunier au nom de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Échange néanmoins tendu avec Jonas Haddad (LR) et Alexandra Masson (RN) lorsqu’il déconstruit le mythe d’un ensauvagement général de la société et défend l’approfondissement de l’État de droit contre les mesures d’exception.

 

Liberté de la presse : il faut défendre Ophélie Meunier

Interrogé sur les menaces de mort que subit la journaliste Ophélie Meunier depuis la diffusion d’un reportage sur la menace islamiste à Roubaix, Christophe salue la proposition de l’avocat Richard Malka qui appelle à diffuser cette émission sur les chaînes concurrentes pour ne rien céder sur la liberté de la presse. Il s’inquiète de la cécité ou démagogie de certains députés LFI sur l’islamisme tout en appelant à ne pas tomber dans le piège de la barbarie, à l’image d’Éric Ciotti qui propose un « Guantánamo à la française » qui nous ferait sortir de l’État de droit.

« C’est une très bonne idée que de diffuser le documentaire présenté par Ophélie Meunier sur tous les médias au nom de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. »

Islamisme : la fin ne justifie pas les moyens

Christophe alerte sur les mesures liberticides prises au nom des valeurs républicaines dans le cadre de la lutte contre l’islamisme. Il dénonce entre autres la restriction de l’enseignement à domicile, pourtant liberté fondamentale, mise en œuvre avec la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Plutôt que de continuer à rogner sur l’Etat de droit, attelons nous à rendre efficaces les services de police et de justice. Pour lutter efficacement contre les taux de récidive en France et la radicalisation en prison, GenerationLibre invite à développer le modèle dit des « prisons ouvertes » qui a fait ses preuves dans les démocraties nordiques.

Insécurité : zoom sur les chiffres plutôt que sur les images

Si les tentatives d’homicide ont triplé en dix ans, Christophe rappelle que le taux d’homicide est à peu près stable sur la même période et qu’il a surtout été divisé par deux depuis les années 80. Sur un sujet aussi inflammable, les chiffres doivent être traités à froid. Christophe explique d’un côté que nous vivons dans un monde qui n’a jamais été aussi peu violent et de l’autre que le niveau de tolérance face à la mort est plus élevé aujourd’hui. Dans le détail, les vols à main armée ont baissé et la délinquance juvénile est stable. Le décompte des escroqueries sur internet et des violences sexuelles a augmenté.

« Depuis les années 80, on a à peu près divisé par deux le nombre d’homicides en France. En 1988, on était à 2,79 homicides pour 100 000 habitants ; et en 2019, on n’était plus qu’à 1,36. »


Pour voir l’émission, cliquer ICI.

Pour lire notre billet « Pour une laïcité libérale » de Jean Baubérot, cliquer ICI.

Pour lire l’article « Délinquance et insécurité: la réalité des chiffres » d’Olivier Galland, cliquer ICI.

Pour parcourir notre rapport « Pour le développement des prisons ouvertes », cliquer ICI.

 

Publié le 01/02/2022.

GenerationLibre X UFC Que choisir

Devant les administrateurs d’UFC Que Choisir, notre directeur Christophe Seltzer présente le think tank GenerationLibre et ses travaux en lien avec l’évolution de la consommation. L’occasion de développer nos propositions en faveur d’un revenu universel, de la patrimonialité des données personnelles et d’un prix carbone européen.

 


Pour comprendre notre proposition de revenu universel, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Aux data, citoyens !« , cliquer ICI.

Pour comprendre nos idées autour d’un prix carbone, cliquer ICI.

 

Publié le 27/01/2022.

Décentralisation : que pense Valérie Pécresse de nos idées ?

Devant l’UDI, la candidate à l’élection présidentielle Valérie Pécresse déclare s’intéresser à la « subsidiarité ascendante » au cœur du projet décentralisateur porté par le parti et qui s’appuie directement sur les travaux de GenerationLibre.

 

Alors que la campagne présidentielle s’intensifie, l’Union des démocrates et indépendants (UDI) officialise son soutien à la candidate Valérie Pécresse (Les Républicains). Au cours d’un congrès extraordinaire, les élus UDI interrogent la candidate de la droite de gouvernement sur le projet de décentralisation que celle-ci compte mettre en œuvre une fois élue.

« Je crois qu’on a besoin aujourd’hui d’ouvrir complètement les espaces de liberté pour que les collectivités puissent les prendre. Je suis très intéressée par l’idée de la subsidiarité ascendante. » Valérie Pécresse

En réponse à une question du président du groupe UDI Île-de-France et maire de Bures-sur-Yvette Jean-François Vigier, la candidate se déclare intéressée par l’idée de subsidiarité ascendante. Ce combat pour « l’auto-saisine par les collectivités des compétences de leur choix » est porté de concert par l’UDI et GenerationLibre, inspiré par notre rapport co-signé Raul Magni-Berton, Nelly Darbois et Livia Stahl en 2020, et que notre directeur Christophe Seltzer avait présenté il y a quelques mois devant les élus Île-de-France. Notons que Valérie Pécresse a d’ailleurs voté le vœu du groupe UDI proposant que le conseil régional récupère la compétence de l’Agence régionale de santé.

« Pour décentraliser efficacement, il faut rompre avec la logique de la réforme imposée « par le haut » et préférer le principe de subsidiarité ascendante. » Raul Magni-Berton

Avec « Le pouvoir aux communes – Décentraliser par le principe de « subsidiarité ascendante » », nous appelons à un changement de paradigme pour que les collectivités territoriales puissent s’auto-saisir des compétences de leur choix. Nous proposons d’inverser la logique de répartition des compétences jusque-là organisée par l’État pour obliger celui-ci à accorder une compétence à la collectivité la plus petite qui la revendique. À nos yeux, ce renversement de paradigme doit s’accompagner d’une réelle autonomie fiscale pour les collectivités.


Pour voir l’extrait, cliquer ICI.

Pour lire la tribune de Jean-François Vigier « Vite, un décentralisateur à l’Elysée ! », cliquer ICI.

Pour lire l’entretien de Jean-François Vigier « Le premier pas vers l’administration libre d’une compétence est de la choisir », cliquer ICI.

Pour lire notre billet sur la rencontre entre GenerationLibre et les élus UDI Île-de-France en octobre 2021, cliquer ICI.

Pour parcourir notre rapport « Le pouvoir aux communes », cliquer ICI.

 

Publié le 28/01/2022.

Écoles, passe vaccinal, carburants, UE : le regard de Christophe sur l’actu

Sur CNEWS, notre directeur Christophe Seltzer défend l’autonomie des établissements scolaires et notre opposition aux passes, sanitaire comme vaccinal. Il voit dans l’Union européenne l’échelon pertinent pour un droit de propriété sur les data et un prix carbone.

 

Jean-Michel Blanquer parti mixer à Ibiza ?

Interrogé sur la polémique qui touche Jean-Michel Blanquer à Ibiza, Christophe redirige le débat sur le centralisme des mesures sanitaires prises pour les écoles. Plutôt que des protocoles complexes et nationaux, il faut redonner de l’autonomie aux établissements scolaires. Pour sortir du ping-pong entre collectivités territoriales et État qui se renvoient la responsabilité de l’installation des capteurs de CO2, et si on donnait aux établissements les moyens de s’en occuper eux-mêmes ?

« Il faudrait donner beaucoup plus d’autonomie à chaque établissement pour qu’il puisse édicter lui-même ses règles et ainsi sortir de ces grands protocoles nationaux trop centralisés. »

Passe d’armes sur le passe vaccinal

Echange tendu entre la chroniqueuse TPMP Laurence Sailliet et Christophe sur le passe vaccinal, que ce dernier considère comme disproportionné du point de vue du droit et discutable d’un point de vue sanitaire. Début décembre, GenerationLibre appelait à suspendre sans délai le passe sanitaire à l’appui d’une note rédigée par ses experts Henri Leleu, Nicolas Gardères et Kevin Brookes. Avec ce nouveau passe vaccinal, on introduit une nouvelle discrimination à l’égard de citoyens qui, à date, sont dans leur droit de ne pas être vaccinés. Aussi, Christophe considère qu’il est préférable d’ouvrir un débat sur l’obligation vaccinale plutôt que de poursuivre une politique qui fragilise l’État de droit.

« Avec le passe vaccinal, on introduit une discrimination entre citoyens que la loi n’oblige pas à se faire vacciner. »

Carburant : concilier fin de mois et « fin du monde »

Si la hausse du prix des carburants est un sujet inflammable qui a contribué au mouvement des gilets jaunes, Christophe estime que les taxes ont un intérêt écologique. Rejoint par le fondateur d’Atlantico Jean-Sébastien Ferjou, Christophe explique qu’il est préférable que l’État trouve les moyens de renforcer le principe pollueur-payeur en limitant la baisse de pouvoir d’achat pour les plus modestes. On pourrait imaginer transformer et généraliser le « chèque inflation », par exemple en dividende carbone comme le suggère notre expert François-Xavier Oliveau, pour redistribuer directement aux Français la recette des ces taxes. Une solution qui laisserait aux Français une liberté d’arbitrage tout en suscitant par le mécanisme de marché qu’est le prix une transformation verte de notre économie.

« Mettons un prix sur le carbone pour faire payer l’externalité négative, et réfléchissons à la redistribuer directement au consommateur. »

UE : l’identité nationale est un récit politique

Pour Christophe, comme le montre les volte-face de Marine Le Pen, le débat autour de l’Union européenne est une question de valeurs et il faut voir celle-ci comme un échelon pertinent face aux défis climatique et numérique. L’Union européenne constitue un cadre idéal pour mettre en œuvre nos propositions d’une propriété privée sur les données personnelles et d’un marché du carbone efficace. Face au frexiteur Charles-Henri Gallois, Christophe explique que l’identité nationale est un récit politique qui s’est construit en même temps ou après l’affirmation de l’Etat français. Il invite à construire de la même façon une identité nationale européenne.

« L’identité nationale française est très récente, c’est quelque chose qui a été construit par un récit politique. Construisons une souveraineté et une nationalité européennes ! »


Pour voir l’émission, cliquer ICI.

Pour relire notre billet « Et si l’Europe mettait un prix sur les émissions carbone ? », cliquer ICI.

Pour parcourir notre note « La proportionnalité du passe sanitaire en question », cliquer ICI.

Pour parcourir notre recueil « Europa : dépasser le nationalisme », cliquer ICI.

 

Publié le 19/01/2022.

Arrêtez d’emmerder les entreprises !

Invité au Sommet de l’économie organisé par Challenges, Gaspard défend « l’effacement parallèle » des aides et taxes aux entreprises, développé par Vincent Pavanello et Robin Rivaton pour GenerationLibre en 2016.

 

Paradoxe bien français : les entreprises sont tout autant taxées qu’aidées par l’Etat. Les aides publiques, d’une part, et les prélèvements obligatoires, d’autre part, sont bien plus élevés que dans d’autres pays. Gaspard défend donc la proposition de GenerationLibre consistant à procéder à un effacement parallèle : supprimer les milliards d’euros d’aides d’une part, et diminuer les impôts de production d’autre part, notamment pour les entreprises exposées à une concurrence internationale. Un effacement parallèle qui comprendrait aussi une baisse des impôts sur les sociétés.

« Avec cette simplification, on rend aux entreprises leur autonomie et leur liberté de décision ! » Gaspard Koenig


Pour lire l’article de Challenges, cliquer ICI.

Pour retrouver notre rapport « Libérer l’entreprise de l’assistanat et du fardeau fiscal », cliquer ICI.

 

Publié le 03/01/2022.

GenerationLibre, jeune garde du libéralisme !

« La jeune garde du libéralisme » : GenerationLibre occupe plusieurs colonnes d’une double page publiée par le journaliste Antoine Schwartz dans Le Monde diplomatique. Il y décrit avec acuité notre structure, nos idées et la figure de notre fondateur.

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Antoine Schwartz cartographie le libéralisme français, et en premier lieu sa représentation politique : aucune vraie offre libérale n’existe sur la scène politique nationale depuis l’échec de la candidature d’Alain Madelin en 2002. Si Emmanuel Macron portait avant son élection les espoirs de nombreux libéraux, son quinquennat résonne aujourd’hui comme une promesse déçue.

Cela n’empêche pas la vivacité intellectuelle du libéralisme qui profite d’une profusion d’intellectuels, d’associations et de think-tanks – le mouvement étudiant Les Affranchis, l’association historique Aleps, les Instituts Coppet, Molinari et Montaigne, le média en ligne Contrepoints, etc. – pour diffuser ses idées dans la société. Antoine Schwartz considère même que l’idéologie libérale a, sous leur impulsion, triomphé en France même si ce propos est largement contestable du fait du niveau actuel de dépenses publiques et des intrusions récurrentes des appareils d’État dans les choix individuels. Aujourd’hui, GenerationLibre et son fondateur Gaspard Koenig sont, d’après le journaliste, les fers de lance d’une nouvelle génération de libéraux.

« Dans cette vaste famille, Génération libre se voudrait une sorte d’électron libre capable de revivifier le combat libéral. (…) En quelques années, la structure a pris son essor, les rapports se succédant, les interventions dans les médias aussi. »

L’article se penche également sur les spécificités de la structure de GenerationLibre – budget, équipes, retombées médiatiques, etc – et revient sur les parcours de notre directeur Christophe Seltzer et de notre fondateur Gaspard Koenig, avant de présenter dans le détail les idées et la philosophie du think-tank. GenerationLibre a construit sa doctrine au fil des années : notre dernier ouvrage au PUF « Esquisse d’un libéralisme soutenable » rédigé par l’universitaire et économiste Claude Gamel, grand oublié de l’article, tente d’en synthétiser et d’en développer l’esprit.

Comme le souligne Antoine Schwartz, notre libéralisme englobe tout autant les questions économiques que les thèmes sociétaux, politiques et humanistes. Pour GenerationLibre, l’État a un rôle à jouer, a minima afin de protéger les droits individuels, la propriété et la libre-concurrence, mais également pour permettre aux individus d’accéder à une liberté réelle et non pas formelle. En bons libéraux, nous conservons tout de même une méfiance envers un pouvoir par essence centralisateur et autoritaire. À partir de ces principes, nous déclinons un « libéralisme soutenable », dispersion maximale du pouvoir politique comme économique, dans de multiples publications qui apportent au débat analyses et propositions de politique publique :

– afin de favoriser l’autonomie de l’individu dans ses choix de vie, nous militons pour l’instauration d’un mécanisme de revenu universel pensé et chiffré par notre expert Marc de Basquiat (1) sur un modèle d’impôt négatif friedmanien, couplé avec une proposition de système de retraites rénové, qui intègre un principe de solidarité intragénérationnel (2).

– afin de protéger les libertés individuelles, nous nous montrons actif dans leur défense – avec la création de notre Observatoire des libertés confinées (3), en remettant en question le passe sanitaire (4), les politiques de confinement ainsi que l’utilisation de la reconnaissance faciale avec l’IA.

– afin de protéger l’individu face aux géants du numérique, nous proposons la propriété sur les données (5).

– afin d’assurer aux individus une liberté de mœurs, nous luttons entre autres, pour la légalisation du cannabis (6) et de la GPA (7).

– afin de protéger l’environnement sans nuire à la liberté d’entreprendre, indispensable au progrès, nous sommes favorables à mettre un prix sur les externalités négatives comme les émissions de carbone.

– afin d’assurer à chaque citoyen un droit à la formation et à l’éducation, nous sommes favorables à une réforme en profondeur de l’enseignement public supérieur, aujourd’hui en crise, qui attribuerait davantage d’autonomie (économique, pédagogique, organisationnelle, etc.) aux établissements (8).

– afin de réformer l’État, nous proposons plusieurs mécanismes pour faire évoluer le statut de la fonction publique, parmi lesquels nous préférons le modèle « suisse » : une suppression totale du statut avec remplacement des postes de fonctionnaires par des emplois contractuels (9).

– afin de permettre à chaque territoire d’adopter une politique adaptée à ses besoins et dans un souci de rendre la démocratie plus directe, nous militons pour une décentralisation « par le bas » selon le principe de subsidiarité ascendante pensée par notre expert Raul Magni-Berton (10).

« Le laboratoire d’idées entend identifier des mesures susceptibles de constituer des points de bascule afin d’engager un changement de système de valeurs, des évolutions en profondeur des politiques publiques. »

Antoine Schwartz livre un travail très précieux de lecture et d’analyse qui ne l’empêche pas toutefois de mal cerner dans sa critique les réticences de Gaspard Koenig face à un certain « néolibéralisme » ou de restreindre nos idées à une idéologie libertarienne.

En particulier, prétendre que nous promouvons une liberté « en mode Uber » relève à tout le moins d’une facilité rhétorique, sinon de mauvaise foi. Si nous nous félicitons d’une évolution du monde du travail qui irait vers plus d’autonomie et de flexibilité pour les individus, dans le sens de ce qu’a permis le statut de l’auto-entrepreneur – dernière grande victoire de la droite libérale et porté par Hervé Novelli et François Hurel, nous prônons dans le même temps l’instauration d’un revenu universel, des systèmes de retraite et de sécurité sociale repensés afin d’offrir une protection adaptée à de nouveaux modes de vie, qui ne se satisfont plus du modèle pensé en 1945 par le Conseil National de la Résistance.

De plus, contrairement à ce que présente l’article, la nature de nos propositions, le sens de notre philosophie et les sensibilités et affinités de nos experts (allant du libertaire bouffeur de curés au discret catholique respectueux de la diversité des modes de vie) rendent à l’évidence impossible tout classement du think-tank au sein de « la droite ». Le journaliste omet par ailleurs de rappeler l’héritage libéral des Guizot, Bastiat etc, qui siégeaient à gauche dans l’hémicycle au XIXème siècle et qui ont permis de grandes avancées sociales comme l’instauration du droit de manifester, de se syndiquer et de la création de l’école primaire publique en 1833. À l’inverse, on peut s’inquiéter avec lui que nous soyons aussi seuls parmi les gardiens de la liberté, comme il l’indique en fin d’article.

Au final, Antoine Schwartz reste lucide sur nos idées et en saisi l’essence : un volonté de simplification sous toutes ses formes et qui transcende tous nos combats. C’est le thème qu’a choisi de porter Gaspard Koenig dans l’arène politique à travers son mouvement SIMPLE. Fondamentalement libéral, créateur de sa propre doctrine, Generationlibre se situe nettement au-dessus des clivages partisans et conservera son indépendance quelque soit le succès politique de son fondateur. Nous préparons déjà de nouveaux rapports pour peser sur le débat public en 2022 et dans les décennies à venir. Voulez-vous rejoindre l’aventure ?


Pour lire l’article parue dans Le Monde Diplomatique, cliquer ICI.

Pour consulter l’intégralité de nos rapports et notes d’analyse, cliquer ICI.

 

(1) Pour retrouver nos travaux sur le revenu universel, cliquer ICI.

(2) Pour retrouver nos travaux sur les retraites, cliquer ICI.

(3) Pour retrouver notre Observatoire des libertés confinées, cliquer ICI.

(4) Pour retrouver nos travaux sur le passe sanitaire, cliquer ICI.

(5) Pour retrouver nos travaux sur les data, cliquer ICI et ICI.

(6) Pour retrouver nos travaux en faveur d’une légalisation du cannabis, cliquer ICI.

(7) Pour retrouver nos travaux sur la GPA, cliquer ICI.

(8) Pour retrouver nos travaux sur l’enseignement public supérieur, cliquer ICI et ICI.

(9) Pour retrouver nos travaux sur fonction publique, cliquer ICI.

(10) Pour retrouver nos travaux sur la décentralisation, cliquer ICI.

 

Publié le 14/12/2021.

Revenu universel : c’est (pas) Versailles ici !

À Versailles, invités par le député Didier Baichère, nos experts Marc de Basquiat et Kevin Brookes rallient plus de la moitié d’une salle de 100 personnes à notre version réaliste du revenu universel.

 


Pour lire notre article « Comprendre le « socle citoyen » – Un revenu universel pour 2021 », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « LIBER : une proposition réaliste », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « LIBER : un revenu de liberté pour tous », cliquer ICI.

 

Publié le 08/12/2021.

Logement : GenerationLibre défend sa proposition devant la FNAIM

À l’occasion d’une table ronde avec Jean-Marc Torroillon (FNAIM), Jean-Daniel Lévy (Harris Interactive) et Frédérique Lahaye (Terra Nova), notre directeur Christophe Seltzer expose les propositions phares de notre dernier rapport « Le logement pour tous ».

 

Christophe réagit d’abord aux propositions des (représentants de) candidats à la présidentielle, qu’il juge comme les autres panélistes assez conventionnelles.

« Transférons la fiscalité de l’usage vers l’usufruit ! »

Devant les professionnels de l’immobilier, notre directeur explique le choc d’offre défendu par GenerationLibre qui veut remettre 2 millions de logements aujourd’hui vacants sur le marché locatif. Cela passe par un transfert de la fiscalité de l’usage vers l’usufruit : les impôts sur les revenus locatifs et la TVA sur les travaux sont supprimés et compensés par une suppression des niches fiscales, et en matière d’impôts locaux la taxe d’habitation et les droits de mutation à titre onéreux sont supprimés et refondus sur une hausse de la taxe foncière.

« L’incitation à la remise en état des bâtiments existants est une solution moins coûteuse et plus écologique que la construction de nouveaux bâtiments. »

Christophe explique la logique gagnant-gagnant du nouveau contrat de bail proposé par François-Xavier Oliveau : pour le propriétaire, qui peut récupérer son bien quand il le souhaite, comme pour le locataire, qui bénéficie d’un prêt garanti par l’État en cas d’insolvabilité. Jean-Marc Torroillon, président de la FNAIM salue la fraîcheur et l’originalité des propositions développées par GenerationLibre, dont l’objectif est de favoriser la mobilité.


Pour voir la rediffusion « #PLÉNIÈRE Les Tribunes présidentielles : le Grand Débrief », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Le logement pour tous », cliquer ICI.

 

Publié le 30/11/2021.

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