Dans Les Echos, Gaspard Koenig voit dans les récentes décisions de justices affectant Uber et Deliveroo une invitation à repenser notre rapport au travail.
Alors que le capitalisme numérique accouche de son propre « lumpenprolétariat », Gaspard considère que ce serait une erreur de voir dans le retour au salariat une solution à « l’uberisation » de la société. Il implique un lien de subordination qui n’est plus adapté au monde du travail contemporain.
« Plutôt que de recréer de nouvelles servitudes, la technologie pourrait demain faciliter cette décentralisation extrême du processus productif. » Gaspard Koenig
Pour Gaspard, il faut donner aux travailleurs le pouvoir de dire non, par exemple en instaurant un revenu universel qui briserait le lien de dépendance entre l’employé et son employeur. Surtout, il faut se libérer de la notion archaïque de subordination, en remplaçant dans notre Code du travail le « lien de subordination » par un « lien de coopération ». En remplaçant l’organisation verticale des entreprises par un assemblage de contrats individuels, ces mesures permettraient ainsi de tendre vers l’idéal proudhonien du mutualisme.
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