En contraste avec l’actualité monopolisée par le mouvement des Gilets Jaunes, Maxime Sbaihi revient dans une interview pour PUTSCH sur des sujets qui ne restent pas moins brûlants : l’évolution politique de l’Europe, le rôle de l’Etat et la pression fiscale.
L’Italie s’agite beaucoup face à Bruxelles, surtout face à la zone euro et à la BCE. Sanctions budgétaires, loi de finance italienne, non-sortie de la zone euro, les sujets sont nombreux mais ne sont que des écrans de fumée. Maxime souligne que l’interdépendance des économies de la zone euro est trop forte pour qu’un pays, quel qu’il soit, se permette de la menacer. Les menaces sur la zone euro ne sont que des armes de dissuasion, dans une forme de guerre froide des temps modernes.
La menace, ou du moins l’enjeu, est ailleurs : les élections européennes à venir devraient voir le renforcement des idées populistes, eurosceptiques, illibérales. Un challenge à relever pour les offres politiques alternatives. Avec au moins un cheval de bataille commun : la place de l’Etat et de la fiscalité dans la société. Il y a des choix à faire, et il ne faut pas se tromper d’ennemi.
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