Invité sur B Smart, Maxime Sbaihi commente les difficultés économiques du Royaume-Uni et analyse les échecs de l’Éducation nationale en France.
Si le Royaume-Uni subit très douloureusement la crise, c’est pour Maxime la conséquence de la combinaison du Brexit avec la Covid-19.
Il observe un basculement du pays autour du Brexit qui de « terre d’accueil des libéraux » se retrouve aujourd’hui enlisé dans le populisme. Nous mesurerons le solde du Brexit dans dix ou vingt ans mais Maxime s’inquiète surtout de l’attractivité du capital humain, bien plus difficile à quantifier.
« L’Éducation nationale est un grand mythe républicain. Aujourd’hui, elle ne remplit plus son rôle d’égalité des chances et de mérite. »
Maxime rappelle qu’une étude Pisa a révélé que la France était l’un des pays testés où l’écart de capacité de lecture est le plus signatif entre les 10% des plus riches est les 10% des plus pauvres. Les mauvais classements se succèdent et la France ne réagit pas.
« C’est très bien que les programmes soient communs mais il faut que les établissements puissent s’adapter au public et aux problématiques des élèves. Ça reste un tabou en France. »
Alors que GénérationLibre travaille sur l’éducation primaire et l’université avec ses experts Erwan Le Noan et Monique Canto-Sperber, Maxime souligne la demande d’autonomie pédagogique des établissements.
L’Allemagne l’avait fait en 2001, la France doit lui emboiter le pas sans tarder : il faut engager une transformation d’ampleur des politiques éducatives.
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Publié le 09/12/2020.