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« La France vit dans une douce anarchie. » Gaspard Koenig

« La France vit dans une douce anarchie. » Gaspard Koenig

Lors de la rencontre des entrepreneurs de France (REF) organisée par le MEDEF le 26 août dernier, Gaspard Koenig défend les idées qui le suivent depuis la création du think tank GenerationLibre en 2013.

 

Aux côtés de plusieurs invités dont la ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher, l’économiste Natacha Valla et la directrice de l’iFRAP Agnès Verdier-Molinié, Gaspard rappelle que que les libéraux ne sont pas opposés à l’existence de l’État, et qu’au contraire, ce sont les libéraux des siècles passés qui ont créé l’État moderne pour donner à l’individu les moyens de son autonomie.

« Le rôle de l’État est de donner à l’individu les moyens de son autonomie sans porter de jugement moral sur le comportement des uns et des autres. »

Au cours de ce débat sur le coût de la liberté à l’ère de la Covid-19, Gaspard revient sur plusieurs grandes propositions de GenerationLibre comme la création d’un revenu universel, l’instauration d’un prix carbone et la simplification normative.

« On vit en France dans une douce anarchie (…) : plus personne n’est capable ni de faire appliquer les lois, ni de les faire respecter. C’est une situation catastrophique pour l’état de droit. »

En opposition aux propos de Pascal Demurger et à de la ministre Agnès Pannier-Rumacher, il explique son combat contre la RSE. Pour Gaspard, les entreprises ne sont pas légitimes pour décider de ce qui entre dans le champ de la liberté d’expression ou pour faire la morale sur les modes de consommation des individus. À l’inverse, c’est bien à l’État de défendre la liberté d’expression ou de conduire des politiques publiques incitatives qui ménagent l’autonomie des acteurs.

« Ce n’est pas aux entreprises de faire respecter la morale. »

Il s’érige également contre la planification de la transition écologique qu’il juge moins souhaitable qu’une prise en charge des évolutions technologiques par le marché. Ici, si l’État a bien un rôle, c’est de définir les externalités et leur coût.


Pour visionner la conférence, cliquer ICI.

Pour relire notre note « Ne laissons pas le juge moraliser l’entreprise » , cliquer ICI.

Pour relire notre note « Pour une révolution normative », cliquer ICI.

Pour relire l’article « Et si l’Europe mettait un prix sur les émissions carbone ? », cliquer ICI.

 

Publié le 27/08/2020.

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