Combien coûtent nos données personnelles ? Des centimes, des centaines d’euros ? Pour Gaspard Koenig, le véritable coût est celui de notre vie privée. Notre think-tank défend une proposition de politique publique audacieuse : la patrimonialité des données personnelles (lire ICI).
Le gouverneur de Californie Gavin Newsom a bien relevé le problème central de l’ère digitale, lorsqu’il a annoncé que les consommateurs californiens devraient toucher une part de la richesse générée par leurs données. Nous sommes dépossédés de la valeur de nos productions par les plates-formes. Une question à laquelle GenerationLibre essaie de répondre en défendant un droit de propriété des données personnelles.
Je reviendrai peut-être sur Facebook le jour où je ne serai plus un produit, mais un client !
Gaspard Koenig relève cependant qu’il y a aussi une tout autre dimension au problème. Nous payons de nos vies privées les objets connectés et autres IA qui s’imprègnent de nos habitudes verbales, alimentaires et sexuelles. Au-delà d’être rémunéré pour le partage de nos données, il s’agirait surtout d’avoir le choix réel de ce partage. L’émancipation viendra le jour où nous ne serons pas un produit, mais un client.
Dans @LesEchos ce matin, lire absolument le Libre Propos de @GaspardKoenig. Éclairant et passionnant. https://t.co/Rnyn5hAxrH
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 20 février 2019
Pour lire la chronique de Gaspard Koenig « Quel prix pour notre vie privée ? » , cliquer ICI.
Pour lire notre rapport « Mes data sont à moi », cliquer ICI.