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Covid-19 : Gaspard Koenig dénonce l’écueil du nationalisme sanitaire

Covid-19 : Gaspard Koenig dénonce l’écueil du nationalisme sanitaire

Dans Les Echos, Gaspard Koenig voit dans la fermeture des frontières françaises un réflexe protectionniste aveugle et étranger à toute considération épidémiologique.

 

Gaspard estime que cette décision n’est pas justifiée. Tous les pays européens sont touchés par une reprise de l’épidémie. Des mesures strictes sont déjà à l’œuvre pour les voyages au sein de l’Union européenne. Difficile d’échapper aux tests PCR imposés pour chaque entrée et sortie sur un territoire. Pourtant, la France décide une nouvelle fois de se couper du monde et Gaspard se retrouve exilé au Royaume-Uni.

« Le Covid est « chinois », le variant est « anglais » ou « brésilien » – comme si les molécules avaient une nationalité. »

La fermeture des frontières est avant tout une décision politique. L’étranger est stigmatisé, responsable d’une mutation du virus. Face au danger, la stratégie française n’a pas évoluée : il faut à tout prix ériger des barrières extérieures pour tenir la menace à distance. Gaspard dénonce cet appétit pour ce qu’il appelle « les lignes Maginot ».

« Plutôt que de vouloir tenir à tout prix le danger à distance, il faut plutôt se donner les moyens de l’affronter »

Gaspard pense que ce nationalisme sanitaire est malvenu. D’autant plus que la France n’a pas trouvé de vaccin à la Covid-19. Le rétablissement brutal des frontières marque, de fait, la fin de l’espace Schengen. Plus qu’un mauvais symbole, cette décision est un affront aux idéaux de coopération européenne et internationale. Aux yeux de Gaspard, la collaboration est la seule solution viable pour sortir de la crise.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig, cliquer ICI.

Pour lire la chronique sur le Tigray, cliquer ICI.

 

Publié le 03/02/2021.

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