Et si on redonnait leurs lettres de noblesse à nos universités ?

Dans une tribune pour le Journal du Dimanche, notre directeur des études Vincent Delhomme prend acte des problèmes structurels de l’enseignement supérieur français, et détaille notre proposition pour y remédier.

 

L’illusion de la gratuité de nos universités est un de ces problèmes. En effet, l’enseignement supérieur français est financé par le contribuable. Ce système est injuste, car il n’assure pas d’adéquation entre bénéficiaires et financeurs. Il est aussi inefficace, car il ne permet pas de réduire l’inégalité des chances.

« Dans le système que nous proposons, les étudiants auraient accès à l’enseignement supérieur gratuitement en échange de l’obligation de verser un pourcentage de leur revenu futur sur une certaine durée (3% pendant vingt-quatre ans, par exemple). » Vincent Delhomme

Les sommes recouvrées par les services fiscaux alimenteraient un fonds propre à chaque établissement, leur donnant ainsi davantage d’autonomie tout en les responsabilisant.

Nous poursuivons à travers cette proposition un double objectif : la justice et l’excellence. La justice en rétablissant l’adéquation entre bénéficiaires et financeurs. L’excellence car ce système incite les établissements à délivrer un enseignement de qualité, et les étudiants à véritablement s’investir dans leurs études.


Pour relire la tribune, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Révolutionner les frais d’inscription », cliquer ICI.

 

Publié le 15/07/2020.

Des data à perte de vue

Notre proposition sur la patrimonialité des données continue à créer du débat. Notre experte et avocate Isabelle Landreau a présenté notre proposition à l’occasion d’une conférence organisée par l’Association Française du Droit de l’Informatique et des Télécommunications (AFDIT).

 

Pour Isabelle Landreau, le « cyber citoyen » est propriétaire de facto de ses données car il les génère.

« Aujourd’hui, tout est connecté. Nous générons sans-cesse de la donnée. Le système que nous proposons est simple : remettre le citoyen au coeur de la chaine économique de la donnée. » Isabelle Landreau

Dans l’ouvrage Data Power, Cyril de Sousa Cardoso s’est entretenu avec Maxime Sbaihi au sujet de notre proposition. Pour Maxime, il est nécessaire de révéler la valeur des données que nous produisons.

« Chacun d’entre nous pourrait alors décider consciemment de les donner, les vendre, les céder contre un service, ou payer ce service en monnaie plutôt qu’en données. » Maxime Sbaihi

Enfin, Pascal Lorne s’inspire de nos travaux et défend la patrimonialité des données dans son livre 10 jours pour hacker le travail. Pour l’auteur, c’est un enjeu qui touche directement à la protection de nos libertés individuelles.

« En nous amusant à nous faire peur, nous pourrions imaginer des scénarios dans lesquels des personnes malintentionnées feraient pression sur des individus en utilisant leurs données personnelles. » Pascal Lorne


Pour voir la conférence avec Isabelle Landreau, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Aux data, citoyens ! », cliquer ICI.

 

Publié le 13/07/2020.

Pas de vacances pour le revenu universel

Le revenu universel intéresse de plus en plus de monde. Notre expert Marc de Basquiat, notre porte-parole Mathilde Broquet-Courboillet et la députée Valérie Petit ont continué à défendre notre proposition.

 

Dans un débat organisé par le Festival de Contis, Marc de Basquiat est revenu en détail sur les spécificités de notre proposition de revenu universel, en insistant sur la faisabilité du projet. Il a également battu en brèche l’idée selon laquelle le revenu universel favoriserait l’oisiveté.

https://twitter.com/GLthinktank/status/1281156459368189952

Les Jeunes Radicaux ont invité Mathilde Broquet-Courboillet aux côtés de l’économiste Simon Holley pour débattre de notre proposition de revenu universel.

Le lundi 29 juin 2020, la députée Valérie Petit a défendu un amendement d’appel à l’Assemblée nationale pour l’instauration d’un « socle citoyen » inspiré de notre proposition de revenu universel.


Pour revoir le débat avec Marc de Basquiat, cliquer ICI.

Pour  lire l’amendement très complet déposé par Valérie Petit, cliquer ICI.

Pour lire l’article du Point, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Liber : un revenu de liberté pour tous », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Liber : une proposition réaliste », cliquer ICI.

 

 

Publié le 07/07/2020.

Et si on reprenait le contrôle de nos finances publiques ?

Invité de On refait le monde sur RTL, Maxime Sbaihi s’inquiète de l’explosion de la dette et de l’état de nos finances publiques.

 

Interrogé sur la crise du secteur aérien, Maxime pointe l’incohérence de certains discours politique. On ne peut pas à la fois accélérer la transition écologique, préserver les emplois et sauver Air France : il faut faire un choix.


Pour revoir l’émission, cliquer ICI.

 

Publié le 02/07/2020.

L’échec de StopCovid

Sur RTL dans On refait le monde, Maxime Sbaihi et Nathalie Iannetta expliquent pourquoi ils n’installeront pas l’application StopCovid.

 

 


Pour revoir l’émission, cliquer ICI.

Pour lire l’article de Rubin « StopCovid : un projet mort-né », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Aux data, citoyens ! », cliquer ICI.

 

Publié le 23/06/2020.

Propriété des data oui, taxe GAFA non !

Plutôt que de taxer les GAFA, Virginie Calmels et Jean-Christophe Lagarde appellent à réintégrer l’internaute dans la chaîne de valeur de l’économie numérique, et défendent notre proposition.

 

Interrogée par Nicolas Doze sur la taxe GAFA, Virginie Calmels craint que cette taxe symbolique soit supportée avant tout par les consommateurs. S’il est nécessaire que les GAFA paient des impôts comme toutes les entreprises, elle invite à explorer le changement de paradigme proposé par GenerationLibre. Il faut protéger la confidentialité des données tout en promouvant la concurrence des acteurs sur un véritable marché. C’est l’enjeu de rendre les internautes propriétaires de leurs données.

https://twitter.com/GLthinktank/status/1274994135615889409

Sur France Info, Jean-Christophe Lagarde considère quant à lui que la taxe GAFA serait une absurdité économique car elle toucherait avant tout les petites et moyennes entreprises tributaires d’Amazon pour commercialiser leurs produits. Plutôt que de taxer inutilement les GAFA, il faut à ses yeux les obliger à rémunérer la valeur des données des consommateurs.


Pour revoir l’émission sur BFM Business, cliquer ICI.

Pour revoir l’émission sur France Info, cliquer ICI.

Pour lire l’article « Droit de propriété sur les données : une révolution défendue par l’UDI », cliquer ICI.

Pour relire nos deux rapports DATA, cliquer ICI (I) et ICI (II).

 

Publié le 22/06/2020.

Jeunesse en détresse

Invité des Experts sur BFM Business, Maxime Sbaihi s’inquiète des effets de la crise sur l’emploi. Les jeunes, qui portent déjà le fardeau des dettes publique et écologique, vont en être les premières victimes.

 

https://twitter.com/GLthinktank/status/1273665887887859714

Maxime plaide aussi pour que l’Europe se munisse d’un vrai instrument, comme le prix carbone, afin de répondre aux enjeux environnementaux.

https://twitter.com/GLthinktank/status/1273295315953766400


Pour revoir l’émission, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Travailler demain », cliquer ICI.

Pour lire notre article « Et si l’Europe mettait un prix sur les émissions carbone ? », cliquer ICI.

 

Publié le 17/06/2020.

Libérer l’hôpital de la bureaucratie

Sur RTL dans On refait le monde, Maxime Sbaihi met Gérard Miller et Carole Barjon d’accord pour dé-bureaucratiser la gouvernance des hôpitaux. 

 

Les trois chroniqueurs se rejoignent pour repenser la fonction publique autour de trois principes : décentraliser, dé-bureaucratiser, mieux rémunérer.

https://twitter.com/GLthinktank/status/1273204504780038144


Pour revoir l’émission, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Servir l’État demain », cliquer ICI.

 

Publié le 16/06/2020.

Revenu universel : on y va !

Invité de L’info du vrai sur Canal Plus, notre expert François-Xavier Oliveau affirme que l’instauration d’un revenu universel est désormais un sujet d’avenir qui dépasse le simple statut d’utopie.

 

Interrogé sur la question des baisses de salaire pour répondre à la crise économique, François-Xavier Oliveau rappelle qu’il ne faut pas confondre la valeur marchande du travail et sa valeur morale. La masse salariale est parfois le dernier levier d’ajustement pour beaucoup d’entreprises en difficultés.

Les baisses de salaires sont donc à la fois économiquement compréhensibles et socialement choquantes. Cette confusion entre le prix morale et le prix économique s’applique également à la question du SMIC.

Le montant du SMIC en France est relativement élevé sur le plan économique. Mais sur le plan social, il est évident qu’il est difficile de bien vivre avec ce salaire. Il y a donc une déconnexion entre la valeur d’un travail que l’économie peut payer, et la valeur sociale du travail.

La création de certains emplois peu rémunérées est aujourd’hui entravée par l’existence du SMIC. Dans les années 2000, l’Allemagne a réussi à baisser son taux de chômage en permettant le développement d’emplois assez mal rémunérés, au prix de la création de travailleurs pauvres.

François-Xavier Oliveau est donc un fervent partisan d’un revenu universel couplé à un impôt sur le premier euro gagné, qui permettrait une simplification du système fiscal tout en redonnant de l’humanité dans la mécanique de redistribution.

Contrairement à une idée communément admise, le revenu universel n’incite pas à l’oisiveté mais responsabilise les citoyens : travailler paye toujours plus que de ne pas travailler. Enfin, le revenu universel est un filet de sécurité, une assurance qui permet aux individus de se reconstruire dans les moments difficiles.

Pour François-Xavier Oliveau, le revenu universel n’est plus une simple utopie. Notre appel en faveur de l’instauration d’un socle citoyen à l’initiative de la députée Valérie Petit, Gaspard Koenig, et notre expert Marc De Basquiat, a recueilli l’appuie de quarante-cinq parlementaires, divers élus politiques, chefs d’entreprises, universitaires, journalistes et responsables associatifs.

C’est une mesure qui retrouve des partisans à droite comme à gauche, chez les libéraux comme chez les socialistes. C’est un véritable projet de construction sociale de l’avenir autour duquel la nation pourrait se rassembler.


Pour revoir l’émission, cliquer ICI.

Pour relire nos deux rapports sur le revenu universel, cliquer ICI (I) et ICI (II).

Pour relire l’essai de François-Xavier Oliveau « Microcapitalisme : Vers un nouveau pacte social », cliquer ICI.

Pour relire notre article « Laissons respirer les entreprises », cliquer ICI.

 

Publié le 12/06/2020.

Segur de la Santé : comment réformer ?

Dans On refait le monde sur RTL, Maxime Sbaihi souhaite que le Ségur de la Santé ne s’arrête pas à la question de la rémunération.

Pour Maxime, il faut mettre sur la table les problèmes d’organisation et de gouvernance de l’hôpital.


Pour réécouter l’émission, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Servir l’État demain », cliquer ICI.

 

Publié le 25/05/2020.

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