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Retraites : pourquoi toujours « repousser » ?

Retraites : pourquoi toujours « repousser » ?

Dans Atlantico, Marc de Basquiat, convaincu de l’urgence d’une réforme, voit dans le report de l’âge légal de départ à la retraite une mauvaise idée. 

 

Marc affirme que la France est le seul pays où le niveau de vie des retraités est supérieur à celui des actifs mais surtout nettement plus élevé que celui des jeunes actifs. Selon lui, ce constat explique la faible participation des plus jeunes aux dernières élections. Après tout, qui peut participer à un régime qui ne défend pas ses intérêts ? C’est ce que Marc reproche à notre système des retraites qui, selon lui, « bichonne ses chers vieux électeurs. »

« Notre démocratie est devenue une gérontocratie : le pouvoir décide en fonction des préférences de ceux qui votent, pas de l’intérêt commun et certainement pas de celui des générations qui ne croient plus à la politique. »

Marc mentionne trois « générosités » inhérentes à l’inégalité perpétuée par notre système de retraite. La première est la garantie d’un montant minimum alloué dès lors que l’individu décide de liquider ses droits. La seconde est le financement de certains dispositifs tels que l’Allocation de solidarité aux personnes âgées payé par l’impôt de l’ensemble des contribuables. La troisième « générosité » accordée à nos anciens est que ceux-ci ne participent que très peu au financement de notre système de santé (taux plus faible de CSG pour les retraités). Ces trois principes suffisent à déséquilibrer le système des retraites, à le rendre injuste pour les actifs et à creuser le déficit de l’État.

« Moralement, il est préférable que chaque génération gère elle-même ses déséquilibres entre riches et pauvres, plutôt que demander en permanence aux générations suivantes de payer pour compenser ses propres égoïsmes. »

Marc estime qu’il est inutile de forcer les actifs à travailler plus longtemps. La réforme des retraites est depuis longtemps focalisée sur ce seul paramètre. À l’inverse, Marc explique qu’il existe un système plus simple où chacun pourrait décider de partir quand il le souhaite à la retraite avec un montant de pension alloué en conséquence de ce choix. Ce système serait doté d’un mécanisme de solidarité (redistributif) intragénérationnelle avec un prélèvement uniforme à taux unique sur tous les revenus de ceux qui ont fait valoir leurs droits à la retraite pour augmenter le montant des pensions les plus faibles.


Pour lire l’article, cliquer ICI.

Pour consulter le rapport « La retraite quand je veux », cliquer ICI.

 

Publié le 01/07/2021.

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