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Retraites : après le Covid, partager l’effort entre générations

Retraites : après le Covid, partager l’effort entre générations

Au micro de France inter et dans l’Opinion, notre expert Maxime Sbaihi défend la jeunesse contre les retraités et appelle à un ‘renvoi d’ascenseur post-confinements’.

 

Alors que la réforme des retraites occupe le débat public, notre Maxime Sbaihi poursuit sa tournée des médias et met cette fois l’accent sur les « moyennes chiffrées », nécessaires pour penser des propositions de politique publique à l’échelle nationale. Il démontre que l’image du retraité pauvre n’est plus une réalité en France : ce sont les étudiants et les mères célibataires qui font la queue dans les épiceries alimentaires.

« La moitié de la dépense publique en France va pour payer les retraites et les soins. Vous avez uniquement 7 % qui est dans l’investissement. Il faut se poser la question de l’efficacité de la dépense publique. »

Pour défendre sa proposition du partage de l’effort financier pour pérenniser le système des retraites, Maxime Sbaihi rappelle le sacrifice accepté par les jeunes générations en temps de Covid. Les confinements ont concerné toute la population pour protéger d’un danger sanitaire qui, lui, concernait essentiellement les aînés. Maxime présente son idée d’un effort intergénérationnel par les retraités comme le pendant de celui accompli par les jeunes sur la période 2020-2021.

« Au-delà du nécessaire partage des efforts entre générations, il faut y voir un renvoi d’ascenseur post-confinements. Non pas un remerciement pour services rendus, mais la preuve que la solidarité entre les générations marche encore à double sens. »

Maxime Sbaihi juge ce manque de solidarité générationnelle comme une injustice, renforcée par le changement de doctrine opéré par Emmanuel Macron au cours de son premier mandat. Autoproclamé « candidat du travail », celui-ci a aligné le taux de CSG des retraités sur celui des actifs à son entrée en fonction mais a cédé par électoralisme et a fini par rétablir cette différence qu’il a même remboursée aux retraités. Pour Maxime, les choix qui guident s’appuient sur la dérive démographique et la restructuration du marché électoral.

« Il y a soixante ans, le pauvre en France c’était un retraité en fin de vie. Aujourd’hui, et c’est une situation très néfaste, le pauvre en France c’est un jeune qui a l’avenir devant lui. »

Au fond, Maxime regrette que le débat sur la réforme des retraites se limite à un aspect comptable quand celui-ci soulève la question du modèle que l’on souhaite, alors que les universités sont en décrépitude et que la jeunesse rencontre plus que jamais des difficultés pour se loger et se former.

Comptes notionnels, solidarité intragénérationnelle, suppression de l’âge légal de départ… Nos propositions pour les retraites sont détaillées dans un rapport signé Marc de Basquiat.


Pour écouter l’entretien de Maxime sur France inter, cliquer ICI.

Pour lire la chronique de Maxime dans l’Opinion, cliquer ICI.

Pour (re)lire notre rapport « La retraite quand je veux », cliquer ICI.

 

Publié le 25/01/2023.

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