
Dans l’Opinion, Monique Canto-Sperber identifie les partis qui pourraient reprendre le flambeau libéral, des dissidents du PS à la droite républicaine et parlementariste, hermétiques au populisme.
Alors que le spectre politique français est aujourd’hui dominé par les idées de « gauche radicale et droite de la droite », Monique fait le vœu qu’une « vision cohérente » et libérale s’invite dans les partis politiques cette année, que ce soit à gauche ou à droite.
« Les idées libérales défendent la liberté de la personne, [celles] de gauche sont attachées aux conditions d’une émancipation collective et [celles] de droite sont liées à la défense d’une transmission. »
Parmi les partis politiques qui partagent un certain héritage libéral, Monique identifie ceux où il y a une place à prendre. Si la promesse du parti Renaissance de concilier des « bonnes mesures et de droite et de gauche » n’a pas aidé la cause libérale, le PS ne fait pas mieux, divisé entre des alliés à la gauche radicale et des dissidents qui n’envoient pas de signal d’agenda politique nouveau.
« [La droite] dispose de plusieurs atouts dans le champ des idées : son souci de la particularité des conditions d’existence, son attachement aux autonomies locales et à la liberté des opinions, à l’inverse d’une compréhension unilatérale du progressisme qui prévaut à gauche. »
Reste la droite qui, sur une ligne de crête entre populisme illibéral et ralliement à Renaissance, devra se constituer une colonne vertébrale idéologique assumée. Pour Monique, l’alliance avec l’un comme l’autre mènerait le parti dans une impasse. Elle l’invite à affirmer ses positions libérales de culture parlementariste et de responsabilité financière – en opposition au populisme – pour l’éducation, la formation, logement et le revenu d’existence…
Pour que vive le débat démocratique !
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Publié le 05/01/2023.