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Qatar : célébrer plutôt que s’indigner

Qatar : célébrer plutôt que s’indigner

À l’heure des appels au boycott de la Coupe du monde de football au Qatar, notre ancien directeur Maxime Sbaihi invite, dans l’Opinion, à regarder l’événement pour échapper un temps aux tensions géopolitiques.

 

« Nul ne ment autant qu’un homme indigné » disait Nietzsche. À l’inverse de la mode récente des appels au boycott, Maxime dénonce les postures opportunistes de certains qui souhaitent se donner bonne conscience.

« La palme de l’hypocrisie revient à Raphaël Glucksmann et son « je ne peux plus être fan du PSG, c’est fini » lâché il y a quelques jours sur un plateau. Rappelons que le PSG figure dans la vitrine du soft power du Qatar depuis plus d’une décennie… »

Si les conditions de travail et la politique environnementale sont en effet désastreuses dans l’émirat du Qatar, les dénoncer seulement maintenant relève d’un manque de sincérité. De fait, cela fait des années que les pays du Golfe peu respectueux des droits de l’homme investissent dans le sport en Europe et peu s’indignaient jusqu’alors.

« La politique de l’écran éteint, tout comme celle de la chaise vide, est inefficace. Pendant un mois, une lumière crue et les yeux du monde seront rivés sur le Qatar : plus il y aura de spectateurs, plus les critiques trouveront de l’écho. »

Maxime insiste sur le caractère rassembleur de l’événement, qui peut offrir le temps d’un mois une soupape de respiration et de communion à l’heure des tensions géopolitiques.


Pour lire la chronique de Maxime Sbaihi, cliquer ICI.

 

Publié le 15/11/2022.

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