Dans L’Opinion, Maxime Sbaihi nous explique pourquoi le nationalisme n’est plus un modèle adapté à notre époque. Il donne des pistes locales et globales pour faire face aux nouveaux enjeux.
Récemment, l’Autriche a vu se former une alliance inédite entre conservateurs et verts affirmant sa volonté « de protéger le climat et les frontières en même temps ». Un non-sens dans la mesure où « écologie et immigration » sont des problématiques qui dépassent le seul cadre national. A l’heure de la mondialisation, le nationalisme peine à répondre aux défis politiques actuels.
Si le national permet de rassurer des électeurs « inquiets par la complexité et vélocité galopante du monde », Maxime déplore le manque de politiques multilatérales, aujourd’hui indispensables. Une situation qui pousse à réfléchir sur un moyen de concilier la volonté d’ancrage local des électeurs et la pente post-nationale du monde.
Pour Maxime, il faut contredire les nationalistes et rappeler l’existence d’une souveraineté européenne, qui représente 23% du PIB mondial. Cette souveraineté se doit d’être contrebalancée par des pouvoirs locaux forts et autonomes, permettant « une redistribution de compétence par le haut et par le bas » dans le but de « rapprocher les citoyens de la politique et la politique de l’efficacité ».
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