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Marché 1 – 0 Loi Climat

Marché 1 – 0 Loi Climat

Dans l’Opinion, Maxime Sbaihi déplore le manque d’ambition du projet de loi « Climat et résilience ». Un sujet dont le marché s’est déjà emparé.

 

Maxime estime que si la l’initiative d’une convention citoyenne pour le climat est louable, l’exercice s’avère en pratique raté. En témoigne le fait que ni le nucléaire, ni le prix du carbone n’ont été évoqué. Pendant que nous nous privons de nos meilleures armes pour lutter contre le réchauffement climatique, le marché se verdit déjà.

« Le marché s’est ainsi doté d’un bâton et d’une carotte écologique : bâton sous la forme d’un prix implicite du carbone, carotte par la chute drastique du coût de la décarbonation. »

Sur le marché, les externalités négatives du carbone sont de plus en plus prises en compte : elles sont pénalisantes et coûtent de l’argent aux entreprises. À l’inverse, les efforts de décarbonisation sont non seulement abordables mais surtout récompensés. Maxime souligne que « le coût des énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien a été divisé par plus de deux en dix ans. »

« Pendant que nos parlementaires s’écharpent sur les menus végétariens dans les cantines ou la lumière dans les vitrines des petits commerçants, le marché se met à l’heure de la transition écologique. »

L’économie a démontré qu’elle pouvait s’organiser en faveur de la transition écologique. Maxime estime qu’il est nécessaire d’aller plus loin en fixant un cadre européen à la régulation du marché avec, par exemple, la mise en place d’un prix carbone unique et généralisé. Le projet loi « Climat et résilience »s’inscrit dans le cadre d’une « écologie politique de plus en plus punitive » et peu ambitieuse face aux enjeux climatiques.


Pour lire la chronique, cliquer ICI.

Pur lire la tribune de Maxime Sbaihi et Eric Chaney dans L’Express, cliquer ICI.

 

Publié le 09/04/2021.

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