Dans sa chronique pour l’Opinion, notre ancien directeur Maxime Sbaihi dénonce l’injustice de la crise du logement, qui « se concentre sur les jeunes » et les ralentit dans leur accès à la propriété.
Maxime s’inquiète d’une « pénurie chronique » et d’une incapacité de fournir les logements nécessaires pour répondre à la demande constante. Il revient sur la mise en place de certains mécanismes, notamment l’objectif zéro artificialisation nette, pas suffisants pour pousser les nouvelles générations à l’accès à la propriété.
« En France, la question du logement ressemble étrangement à un mauvais mariage. D’un côté une offre bridée, de l’autre une demande insatisfaite. »
En effet, Maxime l’affirme, la crise du logement est avant tout une question générationnelle. Ces dernières décennies, le taux de propriétaires a diminué pour les classes d’âge les plus jeunes. Les baby-boomers ont surfé sur la vague de « l’accès rapide et facile à la propriété durant leur jeunesse » tandis que les jeunes souffrent de la tension du marché, des taux d’intérêts trop élevés et bien entendu, de l’envolée des prix de l’immobilier.
« L’effet âge (« plus on vieillit, plus on est propriétaire ») semble avoir cédé le passage à un effet générationnel : les plus âgés sont plus souvent propriétaires que les générations précédentes, tandis que les plus jeunes le sont moins. »
Le sentiment d’injustice est tel que, les nouveaux primo-accédants ne possèdent plus le même pouvoir d’achat et ne peuvent ainsi plus prétendre à la même qualité de logement. Une fois de plus, le poids de cette crise du logement est porté par les plus jeunes, qui voient leur rêve d’accès à la propriété s’éloigner de génération en génération.
« La crise du logement est une bombe sociale à mèche lente. (…) Entraver les rêves légitimes d’une vie adulte établie a un coût sociétal qui va se payer cher. »
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Pour (re)lire notre rapport « Le logement pour tous », cliquer ICI.
Publié le 25/04/2023.