Nos actus

IA : « Je ne veux pas vivre à Pékin-sur-Seine. » Gaspard Koenig

IA : « Je ne veux pas vivre à Pékin-sur-Seine. » Gaspard Koenig

Dans Les Echos, Gaspard Koenig constate un usage inquiétant de la technologie par les pouvoirs publics et s’insurge contre la proposition de Valérie Pécresse.

 

Gaspard reproche à Valérie Pécresse de vouloir mettre en place la reconnaissance faciale dans les transports en commun en Île-de-France. Si une telle mesure est mise en oeuvre, demain, nous ne pourrons plus monter dans le RER sans être identifié. Gaspard déplore que la lutte contre le terrorisme prenne à nouveau le pas sur le libertés publiques.

« Que plus d’un tiers des votants puissent approuver un tel programme en dit long sur notre renoncement collectif aux libertés et, en l’espèce, au respect de nos données les plus personnelles : les traits de notre visage ! »

De façon plus générale, Gaspard s’inquiète que la technologie soit utilisée par le législateur à des fins de surveillance. Pire encore, ce dernier a tendance à railler le conservatisme des autorités de la protection des données et à vanter l’action chinoise depuis un an. Dans un récent rapport sénatorial, des élus proposent, en cas d’urgence, de mettre en place des « mesures intrusives » afin de collecter massivement et croiser des données personnelles. Gaspard rappelle que depuis 2015 des mesures d’exception sont devenues des règles de droit.

« Voltaire a donné la formule d’une société libre : « Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. » De même, il vaut mieux hasarder de laisser un fiché S ou un variant en liberté que de mettre sous surveillance des millions d’innocents. »

Gaspard explique que cette volonté des pouvoirs publics de tout contrôler fait peser de graves risques sur la société : paralysie de l’action publique, censure, faux positif, piratage, etc. À l’inverse, il pense que la technologie doit avant tout être au service de l’être humain. Tel est l’objectif du think tank Urban AI qui appelle à « urbaniser la technologie » ou encore de Frank McCourt, propriétaire de l’Olympique de Marseille, qui finance le Project Liberty, une initiative qui prône l’usage de la blockchain pour que les citoyens reprennent le contrôle sur leurs données personnelles. Cela vous rappelle-t-il une certaine proposition de GenerationLibre ?


Pour lire la chronique, cliquer ICI.

Pour consulter notre rapport « Aux data, citoyens ! », cliquer ICI.

 

Publié le 23/06/2021.

Toute l'actu
Débats
Dossiers
Influence
Podcast
Presse
Rencontres
Tribunes
Vidéo
Charger + d'actu

S'inscrire à la Newsletter