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Gaspard Koenig sur les traces de Montaigne

Gaspard Koenig sur les traces de Montaigne

Cette semaine, Gaspard Koenig écrit sa dernière chronique de la saison pour Les Echos. Il part pour un voyage de quatre mois à cheval sur les traces de Montaigne. À partir de septembre, il publiera une série d’article sur la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. 

 

En 1580, Montaigne a entrepris un long voyage à cheval d’un an et demi à travers l’Europe. Un peu plus de quatre siècles plus tard, Gaspard emprunte le même itinéraire, de Saint-Michel-de-Montaigne à Rome. Cinq mois de cavalcade en autonomie, pour rencontrer les européens.

Nous vivons une période troublée, entre succession d’états d’urgences, crise climatique, menaces sur la liberté d’expression… C’est le moment opportun pour se replonger dans la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen (DDHC) de 1789.

« Si elle a valeur constitutionnelle depuis 1971, la Déclaration est bien malmenée par nos dirigeants aux instincts dirigistes, ainsi que par les citoyens dans leur désir sans cesse renaissant de servitude volontaire. » Gaspard Koenig

Marx accusait la DDHC d’être la profession de foi des hommes égoïstes. Mais il confondait égoïsme et individualisme. Protéger les libertés fondamentales à l’échelle de l’individu n’empêche pas ces individus de faire preuve d’altruisme, de générosité et de bienfaisance.

L’État moderne a été inventé par les révolutionnaires pour garantir ces nouvelles libertés. L’objectif était d’émanciper le citoyen des corps intermédiaires qui l’opprimaient, tout en gardant l’interpénétration de l’intérêt particulier et de l’intérêt général.

« La vertu de la déclaration est d’avoir mis l’homme au centre de la gouvernance publique, en lui conférant les droits nécessaires pour penser, agir et vivre par lui-même. » Gaspard Koenig

Les libéraux d’aujourd’hui, qui versent souvent dans un rejet systématique de l’État, oublient un peu vite sa vocation émancipatrice originelle. Ce n’est pas un hasard si Adam Smith lui-même, dans « La Richesse des Nations », a développé une théorie du gouvernement.

Gaspard nous rappelle donc ces mots d’Émile Durkheim : « c’est l’État qui, à mesure qu’il a pris de la force, a affranchi l’individu des groupes particuliers et locaux qui tendaient à l’absorber, famille, cité, corporation, etc. L’individualisme a marché au même pas que l’étatisme. »


Pour lire la chronique, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Pour rétablir la liberté d’expression », cliquer ICI.

Pour suivre le voyage de Gaspard, cliquer ICI.

 

Publié le 01/07/2020.
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