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Gaspard Koenig dénonce le cercle vicieux de « l’État nounou »

Gaspard Koenig dénonce le cercle vicieux de « l’État nounou »

Selon Gaspard Koenig dans sa chronique pour Les Echos, l’exemple de la nicotine et de ses potentielles vertus contre le Covid-19 remet en question les velléités de surprotection de l’individu par l’État et nous invite à repenser notre rapport au risque.

 

Selon l’hypothèse du neurobiologiste Jean-Pierre Changeux, la nicotine protégerait du Covid en empêchant le virus de se fixer sur les récepteurs des cellules. Elle pourrait donc retrouver sa fonction thérapeutique originale.

Pour Gaspard, cette situation met en évidence l’absurdité de toutes les mesures de contrôle sur le comportement. L’État devrait se contenter de donner aux citoyens toute l’information nécessaire sur les risques connus de telle ou telle pratique. Mais il devrait s’abstenir de juger nos choix, la science et notre connaissance des maladies étant trop aléatoires pour faire l’objet de consignes définitives.

« Au-delà de la question du tabac, médicalement incertaine, la grave crise sanitaire que nous traversons devrait logiquement mettre un frein à la vertigineuse progression de l’État nounou. » Gaspard Koenig

Il apparaît que l’État central a failli dans divers aspects de la gestion de crise : gestion du stock de masques, mise en place trop tardive d’une stratégie de dépistage efficace, communication erratique… Ce n’est pas tant la faute d’un gouvernement incompétent, que de cette mauvaise habitude du pouvoir central à « micromanager nos vies ». Tocqueville, déjà, expliquait ce cercle vicieux d’un « État nounou » qui tire sa justification du désir croissant de protection chez ses citoyens.


Pour lire sa chronique, cliquer ICI.

 

Publié le 29/04/2020.
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