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Gaspard Koenig craint les « Deep fakes » : le danger 2.0 pour la démocratie

Gaspard Koenig craint les « Deep fakes » : le danger 2.0 pour la démocratie

Dans sa chronique pour Les Echos, Gaspard Koenig nous alerte sur les « deep fakes », qu’il baptise « faux parfaits ». De fausses vidéos réalistes qui se répandent sur le net et menacent la démocratie.

 

Depuis quelques années, circulent sur la toile des « deep fakes », produits d’une technologie qui permet de créer de fausses vidéos à partir de quelques heures d’enregistrement d’une personne réelle. Elles peuvent prendre les traits de Barack Obama qui insulte Donald Trump ou encore de Scarlett Johansson en actrice porno. Un véritable phénomène avec la création de 15 000 nouvelles vidéos au cours du seul mois de septembre, d’après la compagnie de cyber sécurité Deetrace.

Gaspard s’inquiète de voir que les logiciels qui servent à fabriquer ces « deep fakes » soient de plus en plus accessibles au grand public. L’humanité est propulsée dans une nouvelle dimension qui remet en question notre premier sens : la vue. Quel crédit apporter encore au monde extérieur ?

Il devient urgent, pour Gaspard, que les « deep fakes » soient indiqués comme tels lors de leur diffusion, car loin d’appartenir à la liberté d’expression, ils relèvent de la fraude.

Une fois n’est pas coutume, Gaspard se félicite que les régulateurs s’intéressent à ce sujet. Ainsi, le gouvernement américain a pris des mesures, en décembre 2018, avec la création d’un « Malicious Deep Fake Prohibition Act ». En France, Alain Bensoussan, spécialiste du droit numérique souligne que le droit français existant sera suffisant pour punir ces « deep fakes ».


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig dans Les Echos « Les « deep fakes » ou la fin du débat démocratique », cliquer ICI.

Pour relire notre rapport « Pour rétablir la liberté d’expression », cliquer ICI.

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