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Et si la France devenait un régime parlementaire libéral ?

Et si la France devenait un régime parlementaire libéral ?

Dans Contrepoints, notre chercheuse associée Loriane Lafont-Grave voit dans le macronisme une contrefaçon du libéralisme. Restaurons la règle du parlementarisme contre le césarisme de nos institutions.

 

Ce qui est légitime n’est pas nécessairement légal. Ce qui est légal devrait toujours être légitime. Une subtilité qui, pour notre chercheuse, permet de comprendre la situation institutionnelle actuelle. Le « macronisme » a pourtant décidé de se départir du légitime pour se concentrer sur le légal, délaissant les fondements même de ce qui devrait être.

 

« Quand tout passe en force, rien ne passe légitimement, rien ne peut bien se passer. Il y a un effet d’usure qui mine souterrainement et de l’intérieur la force de nos institutions qui sont comme un arc trop tendu dont l’élastique a été usé jusqu’au point de rupture. »

Loriane montre que les lois ne peuvent faire loi que si elles sont légitimes. Et leur application arbitraire,« à géométrie variable », ce « deux poids deux mesures », que le journaliste Gilles Bouleau objecte au ministre de l’Intérieur sur la gestion permissive de la colère agricole (en comparaison de celle – répressive, des Gilets jaunes), incarne ce système qui flanche et vacille, plus capable de tenir ses promesses.

 

« Le Parlement est faible, le président est trop puissant : sous un régime composé d’extrêmes, la Constitution actuelle offre trop peu de limitations envers le pouvoir exécutif. »

Loriane soutient : une nouvelle République doit advenir, ou elle ne sera plus. Cela se fera à travers un réequilibre des pouvoirs, et la déprésidentialisation s’impose comme un des rouages nécessaire, tel que l’observe l’essayiste Laetitia Strauch-Bonart dans un article de l’Express, où elle appelle à lire notre recueil « Déprésidentialiser la Ve République ».

 

« Le sentiment d’une « illégitimité présidentielle » s’est propagé et il faut lui donner droit de cité.»

Que faire, donc, lorsque le légitime n’est plus et que le légal est omnipotent ? Lorsqu’un régime qui s’essouffle risque de laisser la porte ouverte à d’autres, illibéraux et autoritaires ? Lorsque l’égalité entre les citoyens n’est plus maintenue et que le « pacte démocratique est mis à mal » ?

 

« C’est aux (vrais) libéraux français de faire en sorte que l’option libérale prévale entre toutes en expliquant que le macronisme a été une contrefaçon du libéralisme et non sa réalisation.»

Pour notre chercheuse associée, la solution est dans le libéralisme, le vrai. Celui qui, pour GL, permettra de garantir les libertés, toutes les libertés.

 


Pour lire l’article de Contrepoints, cliquer ICI.

Pour lire l’article de l’Express, cliquer ICI.

Pour (re)lire notre recueil « Déprésidentialiser la Ve République », cliquer ICI.

 

Publié le 01/02/2024.

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