
Dans Le Point, notre responsable des relations institutionnelles Sacha Benhamou défend la liberté d’entreprendre pour le succès de la transition écologique autant que comme vecteur méritocratique. Et découvrez ses deux premières chroniques pour Contrepoints.
En réaction à la volonté de Julien Bayou de mettre en place des « barrières à la liberté d’entreprendre » et à l’idée d’une « France sans milliardaires » de Marine Tondelier, Sacha loue les vertus de l’entrepreneuriat. Selon lui, la liberté d’entreprendre est un moyen efficace de lutter contre un système de castes.
« La liberté d’entreprendre est le meilleur moyen de contrer les empires et de créer de la mobilité sociale. La liberté d’entreprendre, c’est le mérite contre la caste. »
Sacha se veut opposé au retour à la planification économique dans le cadre de la transition écologique. En effet, cette politique aurait un effet négatif puisqu’elle laisserait moins de place à l’innovation et à la prise de décision autonome des acteurs. Pour lui, c’est le futur, et non pas la mise en place de plans, qui nous apportera des solutions nouvelles.
« Pour trouver des solutions à la crise écologique, il faut que le capital circule, que les entreprises tentent, échouent ou fassent éclore des innovations. »
Dans sa première chronique de l’été, Sacha revient sur l’affaire de la dissolution de Civitas, notamment les réactions du groupe LFI qui ont suivies. En qualité de libéral engagé, Sacha est opposé à la dissolution et la censure de quelque organisation que ce soit, si tant est qu’elle soit intellectuellement honnête et n’appelle pas à la violence.
« Du point de vue libéral, beaucoup considèreront que la dissolution est une mesure aussi liberticide qu’inutile, puisqu’elle frappe collectivement la liberté de s’associer plutôt que l’individu auteur du délit, sans empêcher ces individus de s’organiser par d’autres moyens, notamment grâce à tous les outils qu’offre le numérique comme les cagnottes. »
Dans sa seconde chronique, Sacha revient sur la légalisation du cannabis récréatif chez nos voisins allemands. Mais pas que ! Il apporte un regard original sur la question et revient sur la genèse de la législation dans le monde. Des États-Unis en passant par le Québec ou encore Malte, Sacha nous explique comment l’initiale prohibition internationale tend à évoluer vers un marché légal et libre, notamment pour un objectif de santé publique.
Progressivement, le cannabis est toléré et maintenant légalisé à nos frontières. Pour Sacha, la politique prohibitionniste française n’est finalement qu’une stratégie pour « faire la guerre » aux délinquants et non plus une véritable politique de santé publique. Il plaide ainsi pour l’adoption d’un modèle moins répressif. Et heureusement, il n’est pas le seul. Des voix s’élèvent de tous les côtés de l’échiquier politique, et ce, même au sein de la majorité présidentielle comme Caroline Janvier.
« Rien ne pourra changer tant qu’il n’y aura pas de volonté au niveau de l’exécutif de donner la priorité à l’efficacité sanitaire et sécuritaire plutôt qu’au symbole. »
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Publié le 29/08/2023.