Hyperprésence du Président dans les médias, chiffres du chômage, annonce d’une loi pour réglementer les contenus sur les plateformes en ligne, liberté d’expression : Maxime Sbaihi était invité du plateau des Informés sur FranceInfo ce jeudi 14 février.
Alors qu’Emmanuel Macron repart à la hausse dans les sondages, notamment à la faveur de son marathon à la rencontre des maires, Maxime souligne que, plutôt que d’apporter des réponses concoctées dans son bureau élyséen, sans connaitre le terrain, sa diversité et ses spécificités, le Président devrait donner aux maires plus de liberté dans la mise en oeuvre de leurs solutions, adaptées à leur population.
Tandis que la ministre du travail, Muriel Pénicaud, s’est félicitée de l’évolution du chômage, Maxime s’étonne qu’en France, on puisse être content d’un taux à 8,8%. Quand on compare avec les chiffres de nos voisins européens, il n’y a vraiment pas de quoi être fier. Maxime appelle donc à se poser de vraies questions sur les réformes structurelles nécessaires à mettre en oeuvre.
Enfin, Maxime a mis en garde contre une loi à venir au printemps pour lutter contre la violence et la haine sur internet. Évoquée à la suite de l’affaire de la Ligue du LOL et pensée en réaction immédiate à l’actualité, elle contreviendrait gravement à la liberté d’expression. Si le cyber-harcèlement doit être combattu, l’anonymat sur internet ne doit pas être remis en cause.
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Le Grand début, utile ou futile ? Gaspard Koenig était l’invité de la nouvelle émission OuvrezLe1 sur FranceInfo.
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Les syndicats servent-ils encore à quelque chose ? Maxime Sbaihi, directeur de notre think-tank, était l’invité de l’émission 28 minutes sur Arte pour réagir à la manifestation lancée à l’appel de la CGT.
Maxime a d’abord regretté que les syndicats se soient enfermés dans un discours très idéologique, peu représentatif, les appelant à faire leur auto-critique. A la faveur de la crise des Gilets Jaunes, et en repensant aux sources mutualistes du syndicalisme à la française d’avant-guerre, les syndicats pourraient se réinventer.
Aujourd’hui, il faut qu’émergent de nouveaux syndicats qui soient plus adaptés à la réalité économique.
« Les syndicats sont absolument essentiels dans une démocratie », insiste Maxime, qui a rappelé qu’au XIXème siècle, ce sont des hommes politiques, tels que le libéral Waldeck-Rousseau, qui ont permis l’autorisation d’un droit de grève, puis la création de syndicats en 1884.
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Pour lire notre rapport « Travailler demain », signé Emmanuelle Barbara, cliquer ICI.
Invité de l’Emission politique spéciale « Grand Débat » sur France2, Gaspard Koenig a débattu aux côté d’une vingtaine d’autres invités, au beau milieu de membres du Gouvernement, Gilets jaunes, responsables de partis politiques ou de syndicats, chefs d’entrepris et dirigeants d’association. Retour en quelques extraits.
Interrogé sur l’ISF, Gaspard Koenig rappelle que cet impôt, arlésienne fiscale française, n’a jamais changé la vie de personne. Ou « sinon celles de paysans de l’île de Ré qui étaient obligés de vendre leur maison, faute d’avoir assez de revenu pour payer un impôt sur le capital », souligne-t-il avec une ironie triste. (voir ICI).
Le climat insurrectionnel, très français aussi, s’explique et se justifie aux yeux de notre président par le fait que « tout, dans vos vies, se décide à Paris ». A l’inverse de ceux qui plaquent leur vision du monde à tout, Gaspard pense qu’il ne faut pas de plan pour la société. « La solution, c’est à chacun de la trouver. Il faut décentraliser à tous les niveaux. » (voir ICI)
« L’apprentissage de la démocratie se fait d’abord et avant tout au niveau local. »
Regrettant l’assimilation de la lutte contre les inégalités avec la lutte contre la pauvreté, Gaspard souligne que notre think-tank, au lieu de parler ISF, propose de lutter concrètement contre la pauvreté avec une proposition solide : un revenu universel. » (voir ICI)
« L’apprentissage de la démocratie se fait d’abord et avant tout au niveau local », conclut Gaspard Koenig. En reprenant les mots de Tocqueville, il loue la démocratie locale suisse et appelle à mettre en oeuvre en France une autonomie fiscale des collectivités territoriales, big bang institutionnel sans lequel le changement ne peut survenir. (voir ICI)
Pour lire notre rapport en faveur en faveur d’un revenu universel, cliquer lire ICI.
Pour lire notre rapport en faveur d’une autonomie fiscale des collectivités territoriales, cliquer ICI.
Gaspard Koenig était l’invité de Pascal Perri sur LCI le 10 janvier. L’occasion, pour le président de GénérationLibre, de dénoncer l’assimilation du libéralisme à quelque chose qui n’en est pas : le capitalisme de connivence.
A l’appui de l’histoire intellectuelle, Gaspard rappelle que le marché est précisément ce qui permet de lutter contre la loi de la jungle.
Décentralisation du pouvoir, autonomie fiscale des collectivités territoriales, patrimonalité des données personnelles ou encore revenu universel : autant de réponses aux questions de notre temps, évoquées dans le détail pendant 30mn par le président et fondateur de notre think-tank.
Pour revoir l’émission Perri Scope sur LCI, cliquer ICI.
Notre directeur, Maxime Sbaihi, était invité sur le plateau de l’émission Les Experts du 21 décembre sur BFM Business (voir ICI) afin de de commenter l’actualité.
C’est avec les vieilles méthodes que l’on fait les meilleures politiques, s’acharne à penser l’exécutif. Notre directeur, Maxime Sbaihi, était invité sur le plateau de l’émission Points de vue du 17 décembre (voir ICI) afin de débattre des annonces du gouvernement en réaction à la crise des Gilets jaunes.
Si le Premier ministre évoque un changement de démarche plutôt qu’un véritable tournant, Maxime critique quant à lui la poursuite d’une dynamique délétère. En finançant les promesses d’aujourd’hui le gouvernement crée ainsi les impôts de demain et creuse au passage encore plus le déficit public. Le problème n’est pourtant pas uniquement de nature économique. Pour les Gilets jaunes, il faut non seulement « rendre l’argent » mais aussi et surtout « rendre le pouvoir ».
C’est alors la question du référendum d’initiative citoyenne qui se pose : cette idée, difficilement applicable à l’échelle nationale, témoigne néanmoins d’un sentiment d’impuissance populaire. Face au jacobinisme et à l’« hyper-présidentialisation » des dernières décennies, notre directeur oppose donc la décentralisation – le retour à une forme de démocratie de proximité, où la souveraineté individuelle retrouverait ses lettres de noblesse.
Il apparaît désormais nécessaire de revoir en profondeur l’exercice du pouvoir et d’interroger le consentement des français à l’imposition. La soupe paternaliste a comme un goût amer. Peut-être faudrait-il enfin en modifier la recette ?
Pour revoir l’émission Points de vue du Figaro Live, cliquer ICI.
Retour sur l’actualité de la semaine avec Gaspard Koenig qui était l’invité de 28 Minutes sur Arte le 30 novembre. Crise en Ukraine, Gilets Jaunes, vote de la loi contre les violences éducatives ordinaires… retrouvez les décryptages de notre président.
La récente crise maritime opposant l’Ukraine et la Russie est l’occasion pour Gaspard Koenig de rappeler la chose suivante : il y a une obsession anti-russe des médias occidentaux. Sans faire appel à un média russe, il est aujourd’hui impossible de se documenter de manière factuelle ou de connaître les points de vue et motivations des Russes. Il est très difficile d’adopter un jugement neutre, du fait du parti pris des relayeurs d’information.
Pour répondre aux problématiques environnementales, Gaspard souhaite rappeler une chose importante : le combat des militants écologistes sera gagné lorsque cette cause sera intégrée par tous les ministères, à sa juste valeur, et dans tous les discours politiques.
En revenant, avec du recul, sur les images chocs de policiers américains faisant usage de gaz lacrymogènes sur des migrants sud-américain, il convient de constater pour Gaspard que les pratiques de la France aux frontières ne sont pas moins condamnables.
La réduction des impôts est le premier cheval de bataille, et pourtant la taxe carbone est l’un des rares impôts justifié et justifiable.
Concernant le mouvement des Gilets jaunes, fil rouge de l’actualité française, Gaspard est très clair : la réduction des impôts est le premier cheval de bataille, et pourtant la taxe carbone est l’un des rares impôts justifié et justifiable. Le mouvement est symptomatique d’un problème de la société française qu’Emmanuel Macron avait lui-même pourtant très bien identifié pendant la campagne : la société est trop verticale, les français sont monarchistes mais régicides.
Autre moment fort de l’actualité française : le vote de la loi contre les violences éducatives faites à l’enfant. Symptôme évident de l’Etat-nounou dont il est urgent de nous défaire, cette loi n’a qu’un seul avantage : évacuer la possibilité qui avait été récemment ouverte par la jurisprudence de permettre à quelqu’un, en dehors du cercle familial, de corriger un enfant.
Pour voir l’émission 28 minutes du 30 novembre cliquer ICI.
La maison brûle et nous regardons ailleurs, affirmait Jacques Chirac en 2002. Face à la révolte des gilets jaunes d’un côté, et une énième conférence sur le climat de l’autre, notre directeur Maxime Sbaihi revient dans l’émission Points de vue – Figaro Live du 3 décembre (voir ICI), ainsi que pour La Verità en italien (lire ICI) sur l’échec de plusieurs décennies d’immobilisme politique.
Interrogé sur les raisons d’une colère des Gilets jaunes approuvée par plus de 70 % des français, Maxime s’indigne : la pression fiscale et le poids de l’État ne cessent d’augmenter. Ainsi, entre 2002 et 2018, la part des prélèvements obligatoires dans le PIB national est passée de 44 % à 48,5 %, plaçant la France 7 points au dessus de la moyenne européenne. Les diverses réponses politiques, retour de l’ISF, dissolution de l’Assemblée ou encore suspension de la hausse des taxes, témoignent pourtant d’un décalage persistant entre le peuple et ses dirigeants.
« Le vrai problème de la France aujourd’hui c’est qu’on est champions d’Europe de la pression fiscale. » Maxime Sbaihi à propos des Gilets jaunes
Les solutions ne manquent cependant pas. Il faut une révision drastique du système d’imposition, en se fixant comme premier objectif de s’aligner sur la moyenne européenne. Il est impératif pour le gouvernement de revoir ses pôles de dépenses et de s’attaquer à des problèmes depuis longtemps cachés sous le tapis : baisse des moyens alloués à l’éducation ou à la santé, régimes de retraites spécialisés trop onéreux etc.
« Le temps est aussi venu de revoir les institutions pour mieux s’adapter à la société civile. »
Sur le climat, le diagnostic est tristement similaire. La COP 24, qui s’est ouverte le 3 décembre en Pologne et s’y tiendra jusqu’au 14, ne fait que confirmer les erreurs de la COP 21 : de nombreux absents, des décisions non contraignantes précédemment adoptées et encore peu ou pas appliquées – un constat en somme édifiant au regard de la gravité des enjeux. Ne serait-il pas mieux, demande notre directeur, d’enfin réfléchir à une réponse globale pour le prix du carbone ? Confrontés à l’urgence, n’attendons plus que le feu s’éteigne de lui-même.
Pour voir l’émission Points du Vue du 3 décembre « Gilets jaunes, Cop24, Ballon d’or », cliquer ICI.
Retrouver les analyses de Gaspard Koenig (ICI), Maxime Sbaihi (ICI), Edouard Fillias (ICI) et François-Xavier Olivieau (ICI).
Fiscalité écologique, Gilets jaunes, Brexit et manuels d’économie : notre directeur Maxime Sbaihi était l’invité de BFM Business le 15 novembre 2018.
Maxime Sbaihi s’inquiète du niveau de robotisation dans l’industrie française, très en dessous de celui du Japon, et ne pense pas qu’un ministre de l’industrie résoudrait le problème.
Il regrette que la fiscalité écologique ne soit pas neutre, claire et équitable. « Elle ne va pas toujours à la lutte contre le changement climatique, et la filière bovine n’est pas concernée alors qu’elle le devrait par exemple », explique-t-il.
Où sont les propositions de politique publique pour baisser les taxes ?
Pour notre directeur général, les « gilets jaunes » représentent un ras le bol à entendre. Mais il s’étonne que personne n’y réponde, pas même les formations politiques qui récupèrent le mouvement. « Où sont les propositions de politique publique pour baisser les taxes », interroge-t-il ? Il rappelle que l’optimisation fiscale est légale. Précisément en raison du trop fort niveau de taxation en France. « Ceux qui profitent de l’usine à gaz des niches fiscales, ce sont ceux qui peuvent se le permettre. Il faut simplifier les taxes, pour tout le monde. Baisser le niveau d’imposition. Repenser le périmètre d’intervention de l’Etat. »
Les manuels d’économie doivent changer.
Maxime confie également avoir beaucoup lu Alter Eco au Lycée, et regretter aujourd’hui avoir du découvrir par lui-même Frédéric Bastiat, Friedrich Hayek ou encore Jean-Baptiste Say. « Il faut reconnaître que les manuels d’économie sont biaisés. Il faudrait dépolitiser cet enseignement. » Il souligne que l’inculture économique des Français coûte très cher, et qu’ils pâtissent de ne pas apprendre les bases de la gestion de leur propre argent.
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