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Le (néo)libéralisme est mort, vive le libéralisme !

Le (néo)libéralisme est mort, vive le libéralisme !

Aux côtés de trente intellectuels, de Pierre Manent à Barbara Stiegler pour le numéro “Aimons-nous encore la liberté” de la Revue politique et parlementaire, Gaspard Koenig enterre le néolibéralisme et appelle à inventer un nouveau libéralisme attaché à la simplicité et à la sobriété, dans une tradition stoïcienne de la liberté.

 

Intitulé “Le libéralisme est mort, vive le libéralisme !”, le texte (7 pages – voir ci-après) de Gaspard entend renouveler la philosophie libérale, mise à mal par le néolibéralisme (au sens foucaldien et comme maximisation collective de l’utilité individuelle) à l’œuvre et dont pourtant plus personne n’ose se revendiquer. Comme le Colloque Lippmann de 1938 à Paris avait entrepris de refonder le libéralisme, il expose aujourd’hui les problèmes du néo-libéralisme auxquels il entend substituer un libéralisme “frugal”.

« Le cas français s’inscrit hélas dans un contexte mondial de déclin du libéralisme. En Occident tout du moins, il a été dévoré par son propre enfant devenu fou : le néolibéralisme. »

Fort de ses voyages au cours desquels il a été confronté à des expériences de liberté et face à la menace que fait peser l’IA sur notre libre-arbitre, Gaspard livre sa définition de la liberté, structurée autour de “l’art du dépouillement et la joie de la déconnexion”. En écho à son combat pour la simplification administrative, cette philosophie de la sobriété s’oppose au néolibéralisme, “rejeton étrange et difforme” que Gaspard porte comme responsable d’un univers devenu “frénétique et inhumain”.

« Fondamentalement, le néolibéralisme remet en cause le principe le plus central du libéralisme : le libre-arbitre, qui sous-tend aussi bien le système judiciaire que le vote démocratique. »

Les réflexions de Gaspard sur le néolibéralisme, devenu ennemi du libéralisme et du libre-arbitre, le mènent à penser un nouveau paradigme en rupture avec l’optimisation à outrance. Depuis près de dix ans, GenerationLibre s’efforce de concrétiser de nouvelles idées de politiques publiques qui visent à transférer autant que nécessaire les pouvoirs de l’Etat vers l’ensemble des contre-pouvoirs, qu’ils soient le Parlement (déprésidentialisation), les collectivités (subsidiarité ascendante) ou bien les individus (révolution normative).

« Ce [nouveau] libéralisme de la simplicité, ce libéralisme frugal comme on pourrait le baptiser, se décline lui aussi en politiques publiques d’un genre nouveau : révolution normative, revenu universel, autonomie locale, propriété des données personnelles, droit du vivant, etc. »


Pour lire le texte de Gaspard, cliquer ICI pour la version web et ICI pour le PDF.


Pour voir la conférence de Gaspard, cliquer ICI.

Pour (re)lire notre rapport “Le pouvoir aux communes”, cliquer ICI.

Pour (re)lire notre recueil “Déprésidentialiser la Ve République”, cliquer ICI.

Pour (re)lire notre note “Pour une révolution normative”, cliquer ICI ; pour lire le programme du Mouvement SIMPLE pour une France plus libre en 2022, cliquer ICI.

 

Publié le 10/11/2022.

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