Dans Les Echos, Gaspard Koenig s’insurge contre le projet de passeport vaccinal annoncé par la Commission européenne.
Gaspard estime que le passeport vaccinal est un nouveau renoncement à nos libertés. Plutôt que de protéger autrui contre un risque, il vise à sauver l’individu de lui-même par une énième politique sanitaire infantilisante. Surtout, la mise en place d’un tel passeport va à l’encontre du principe de libre-circulation de l’Union européenne.
« Si le vaccin n’empêche pas ou peu la diffusion du virus, alors il ne protège que le vacciné, et ne saurait donc être exigé de manière universelle. »
Gaspard pense que le débat scientifique autour de la transmission du virus après vaccination doit être pris en compte dans la réflexion.
« S’il ne diminue pas les risques causés à autrui, le passeport vaccinal pose en revanche des risques patents pour nos libertés. »
Gaspard voit dans le passeport vaccinal une nouvelle barrière bureaucratique, une aubaine pour la surveillance renforcée par le numérique. Qui peut parier sur le bon fonctionnement de ce passeport électronique ? Comment s’assurer qu’il ne finira pas par contenir plus d’informations que prévu ? Qui peut croire à son caractère temporaire ?
« Après avoir créé des barrières ex nihilo, le pouvoir se félicite de vous prêter une clé pour les ouvrir. »
Dans une chronique pour l’Opinion, Maxime Sbaihi expliquait que si un passeport sanitaire devait être mis en place, il devrait respecter un certain nombre de garde-fous.
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Publié le 24/03/2021.