Dans un entretien pour le quotidien suisse Le Temps, André Comte-Sponville refuse de sacrifier la liberté au nom d’une nouvelle obsession sanitaire.
Pour le philosophe, le risque d’engorgement des hôpitaux justifie les mesures de confinement. Mais la récession économique qui va suivre va faire beaucoup de victimes, et la prospérité économique est essentielle pour avoir un système de santé efficace.
« Sacrifier les jeunes à la santé des vieux, c’est une aberration. » André Comte-Sponville
André Comte-Sponville se désole qu’en France, on se soucie de plus en plus de santé et de moins en moins de liberté. Il met en garde face au pan-médicalisme, une idéologie qui attribue tout le pouvoir à la médecine. Il faut donc renoncer au rêve de toute-puissance face à la mort.
« Je ne suis pas prêt à sacrifier ma liberté sur l’autel de la santé ! J’ai plus peur de la servitude que de la mort. » André Comte-Sponville
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