Dans l’Opinion, Maxime Sbaihi s’intéresse au télétravail, plébiscité en temps de Covid-19, qui risque de conduire à une délocalisation des emplois qualifiés.
Le confinement total passé, le Gouvernement continue de prôner le recours au télétravail dans la lutte contre la Covid-19. Pour Maxime, cette nouvelle organisation du travail a de fortes chances de se généraliser et d’entrainer la délocalisation de cols blancs.
« En actant le divorce entre activité et bureau, le télétravail ne risque-t-il pas d’étendre leur séparation géographique au-delà des frontières ? »
Maxime souligne que le risque de délocalisation par le télétravail est analysé depuis son utilisation à grande échelle. Dans ses travaux, Richard Baldwin montre que le télétravail met en place une concurrence des emplois qualifiés occidentaux avec une « armée mondiale de télé-migrants ».
« La fameuse « troisième ligne » d’Emmanuel Macron qui a pu continuer à travailler en pyjama à la maison risque cette fois de se retrouver en première ligne. »
Maxime rappelle que la délocalisation par le télétravail a déjà été employée par de grands groupes à l’instar de BNP Paribas et Natixis qui ont transféré des emplois qualifiés au Portugal où les coûts salariaux sont moins élevés.
En se voyant imposer le télétravail, « [les entreprises] ont vite réalisé qu’elles pouvaient mieux opérer sans présence physique au bureau ».
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Publié le 13/10/2020.