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Le capital(isme) au XXIème siècle

Le capital(isme) au XXIème siècle

A contre-courant des appels à abandonner le capitalisme, Gaspard Koenig se fait l’avocat de sa réinvention.

Dans L’Humanité et Philonomist, il livre sa vision : dépassement du salariat, dénonciation du principe de la RSE, rappel de la mission fondamentale d’une entreprise – satisfaction du consommateur – et du rôle de la puissance publique – politiques en faveur de la concurrence.

 

Alors que même les plus grands conseils d’administration s’emparent de l’idée d’une « réinvention du capitalisme », Gaspard dénonce une volonté plus cosmétique que sincère. Les grandes entreprises, dont la concentration tue la concurrence, et dont les pratiques sociales et environnementales ne brillent pas par leur exemplarité, s’achètent désormais, au nom de la « Responsabilité Sociale des Entreprises » (RSE), une image vertueuse.

Cet écran de fumée a des répercussions. Il déresponsabilise les acteurs économiques, et les détourne de la seule finalité qui vaille : le service aux consommateurs. Cette « responsabilisation » forcée crée par ailleurs une norme uniforme et formatée. Elle étouffe ainsi la diversité de l’économie de marché, et pousse les entrepreneurs à abandonner leur créativité au profit de la conformité. Elle constitue enfin une déresponsabilisation des Etats, qui abandonnent aux grands groupes, sans légitimité démocratique, le pouvoir de définir ce qui est bien et vertueux.

Face à ces dérives du capitalisme de connivence, Gaspard plaide pour une réorganisation du monde de l’entreprise. En redynamisant la concurrence et en redéfinissant les liens entre travailleurs et employeurs, le capitalisme gagnerait en fluidité.

Comme l’expliquait Hervé Novelli dans un entretien pour GenerationLibre, cité cette semaine dans Le Temps, le monde du travail est en pleine transformation : les salariés veulent plus d’autonomie, et les entrepreneurs individuels se multiplient. L’organisation entrepreneuriale basée sur la subordination et le salariat doit donc petit à petit céder le pas à des relations contractuelles, dont la flexibilité et l’incertitude doivent être compensées par la garantie d’un revenu universel.


Pour lire l’entretien de Gaspard Koenig dans L’Humanité « TABLE RONDE. LE CAPITALISME PEUT-IL VRAIMENT ÊTRE « RÉINVENTÉ » ? », cliquer ICI.

Pour lire l’entretien de Gaspard Koenig dans Philonomist « “L’entreprise doit disparaître”
Gaspard Koenig répond à notre appel sur l’avenir de l’entreprise », cliquer ICI.

Pour lire l’article du Temps, cliquer ICI.

Pour relire l’entretien croisé avec Hervé Novelli et Gaspard Koenig, cliquer ICI.

Pour relire notre rapport “Travailler demain” signé Emmanuelle Barbara, cliquer ICI.

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