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« La planète brûle, mais le vacancier continue à prendre l’autoroute du Soleil. » Gaspard Koenig

« La planète brûle, mais le vacancier continue à prendre l’autoroute du Soleil. » Gaspard Koenig

Dans Les Echos, Gaspard Koenig souligne, alors que les effets du réchauffement climatique sont observables, que les habitudes de consommation continuent comme avant.

 

L’été est arrivé et tout le monde semble se ruer vers le soleil. Pourtant, le soleil brûle en ce moment-même de larges pans du territoire canadien. Un « dôme de chaleur » s’est abattu sur l’ouest du pays, affolant les chiffres du thermomètre. Ce phénomène est aggravé, selon les experts, par le réchauffement climatique. « Le soleil tue », souligne Gaspard.

« Les espèces disparaissent, sauf Bison Futé. La planète brûle, mais le vacancier continue à prendre l’autoroute du Soleil dans l’espoir de se faire rôtir sur sa serviette de plage. »

Gaspard explique que « cette préférence pour le soleil est aujourd’hui inscrite dans toutes nos pratiques sociales. » L’auteur questionne donc notre rapport au soleil et estime que notre passion pour le bronzage risque d’évoluer avec le changement climatique. Et si ce phénomène nous obligeait à retrouver un goût pour l’ombre ?

« Comme si la chaleur, celle des forges ou celle du moteur à combustion, était devenue le principe du progrès. Aujourd’hui, la surchauffe générale nous impose d’inverser la tendance. »

À l’appui des écrits d’Alain Corbin, Gaspard rappelle que la vie de l’Homme s’est construite depuis longtemps autour des arbres. À Athènes, ces lieux frais et ombragés servaient à Socrate pour discuter avec ses disciples, par exemple. La chaleur est en train de devenir une constante dans notre quotidien. Face au changement climatique, la reconstitution des écosystèmes forestiers et l’innovation technologique seront nos meilleurs armes pour éviter la surchauffe.


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Publié le 07/07/2021.

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