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Dépendance : repenser la solidarité intergénérationnelle

Dépendance : repenser la solidarité intergénérationnelle

Dans l’Opinion, Maxime Sbaihi souligne l’impréparation de la France face au vieillissement démographique et appelle à repenser notre mécanisme de solidarité intergénérationnelle.

 

Maxime déplore que la réforme des retraites et celle de la dépendance ne soient systématiquement que partie remise. Pourtant, le vieillissement de la population est un phénomène bien réel, un problème inédit et collectif auquel nous devons nous atteler pour maintenir notre système de financement à l’équilibre.

« La France vieillit comme jamais. Les plus de 60 ans représenteront un tiers de la population en 2050, et la proportion des plus de 75 ans devrait dépasser les 15 % d’ici à 2070. »

D’après Maxime, la dépendance impose une pression croissante sur notre système. D’ici 2050, la proportion de personnes âgées en perte d’autonomie sera deux fois plus élevée qu’aujourd’hui. À l’appui d’une note du think-tank Matières Grises, Maxime alerte sur le fait qu’à partir de 2030 « le besoin de financement va croître de façon quasi-exponentielle. » De même, le rapport Vachey estime que trois à cinq milliards d’euros seront nécessaires pour compenser le vieillissement de la population d’ici 2024.

« C’est un fait : notre démographie vieillissante déséquilibre tellement la solidarité intergénérationnelle, sur laquelle repose notre modèle social, que ses bénéficiaires sont désormais, en moyenne, plus riches que ses contributeurs. »

Maxime explique que, pour les retraites comme pour la dépendance, l’origine du problème est le même : il n’y a plus assez d’actifs pour financer ces mécanismes de solidarité. Si le niveau de vie des retraités est plus élevé que celui des actifs, c’est pourtant sur ces derniers que repose tout notre modèle social. Alors faut-il imposer aux actifs une deuxième journée de solidarité ? Non, répond Maxime, car « faire payer l’impréparation du vieillissement démographique aux actuelles et futures générations d’actifs, en augmentant des taux de cotisation déjà records, atteint ses limites. » Il est temps de revoir notre modèle de financement « pour que le coût du vieillissement soit partagé entre toutes les classes d’âge, y compris les baby-boomers. »


Pour lire la chronique, cliquer ICI.

Pour consulter le rapport « La retraite quand je veux », cliquer ICI.

 

Publié le 22/06/2021.

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