GenerationLibre a tenu jeudi 11 février son assemblée générale annuelle. Cet évènement clôt l’année 2020 et son contexte particulier dont notre think-tank a su tirer parti. 

Gaspard Koenig fondateur et président de GenerationLibre, introduit cette année la séance à distance en visioconférence. Comme le feront par la suite Édouard Fillias et Celine Lazorthes, membres du Conseil d’administration, Gaspard salue toute l’équipe pour son travail. Notre laboratoire d’idée fonctionne depuis maintenant deux ans de manière totalement autonome.

« L’année 2020 a certainement été l’une des meilleures années pour GenerationLibre. »

À l’aune d’une année particulière, Maxime Sbaihi, directeur général, souligne que nous avons gardé le cap. Nous avons même fait plus. Parmi les belles réussites, la création de notre Observatoire des Libertés Confinées. Initié par Vincent Delhomme, chercheur-associé, notre index répertorie toutes les libertés restreintes en France depuis le premier confinement et veille à ce que celles-ci soient restaurées à l’issue de la crise. Cet outil citoyen a été repris plus de 30 fois dans les médias et est utilisé par de nombreux avocats et juristes.

La pandémie n’a pas été un frein au développement de nos idées  : pour la décentralisation, en faveur d’une consultation budgétaire citoyenne, deux propositions pour les retraites ainsi que sur la question des frais d’inscription à l’universités et enfin une note d’analyse sur la révision en cours des lois de bioéthique. Autant de propositions qui ont renforcé notre influence politique et qui nous ont permis d’être invités à deux universités d’été en 2020.

Victoire à l’échelle de l’existence de GenerationLibre : le revenu universel est devenu une réalité législative. La députée Valérie Petit a obtenu l’ouverture d’un débat sur ce sujet à l’Assemblée nationale et défend, sous le nom de socle citoyen, le modèle développé par notre think-tank avec Marc de Basquiat depuis 2014.

« En 2020, le revenu universel est devenu une réalité législative. »

Pour GenerationLibre, l’année 2020 c’est entre-autre : 484 retombées médiatiques, 6 millions de personnes touchées sur les réseaux sociaux,  75 000 visiteurs uniques sur notre site internet, plus de 2500 rapports téléchargés. Aujourd’hui GenerationLibre dispose d’un corpus de 41 propositions de politiques publiques. Notre équipe ainsi que nos experts ont participé à de nombreux évènements, le plus souvent en ligne, tout au long de l’année.

Maxime rappelle que GenerationLibre repose sur business model particulier, indépendant de tout financement public et de toute commande privée. Chaque euro dépensé est réfléchi en amont. Sur le plan administratif, GenerationLibre a obtenu le statut d’intérêt général et donc la défiscalisation des dons. Nous terminons l’année avec un budget excédentaire.

« Pour une association qui ne compte que trois permanents et qui refuse toute subvention publique ou commande d’entreprise, le bilan 2020 est plus que positif »

L’année 2021 commence fort avec la publication de notre troisième ouvrage aux éditions Presses universitaires françaises. Claude Gamel théorise une nouvelle « utopie libérale » qu’il décline en propositions de politiques publiques audacieuses. Avec la publication prochaine de deux rapports sur l’autonomie des universités et des écoles, GenerationLibre souhaite prolonger cette idée de « dispersion maximale du pouvoir ». À l’avenir, nous souhaitons aussi nous saisir du thème de la cause animale.

Cette année débute fort, aussi, avec la publication de notre deuxième rapport « Pour un marché libre du cannabis en France », signé Kevin Brookes et Édouard Hesse. Après avoir été auditionnés à l’Assemblée nationale, nos deux experts ont rencontré Gil Avérous, maire de Châteauroux, pour expliquer comment légaliser le cannabis.

En mars, GenerationLibre publiera son rapport d’activité pour l’année 2020.

Nous remercions les membres, présents ou représentés, ainsi que tous les donateurs, pour leur engagement et leur soutien.

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Publié le 17/02/2021.