Combien vaut notre liberté de commerce face à la volonté des gouvernements ? Voilà la question que se pose notre directeur, Maxime Sbaihi, invité le 5 novembre 2018 sur le plateau de BFM Business. Face au désir l’Etat de maintenir le cercle vicieux de la hausse de la taxation des carburants, et devant l’arrivée d’un impôt européen sur les GAFA, il évoque ainsi les dangers d’une régulation déraisonnable du marché.
Alors que 45 % du PIB français en 2017 provenait des prélèvements obligatoires, confirmant par les chiffres une constante pression exercée sur les contribuables, la France et l’Union européenne envisagent pourtant d’augmenter des taxes déjà existantes ou d’en créer de nouvelles.
Loin de répondre aux problématiques d’une économie contemporaine où, plus que jamais, l’innovation et le progrès technique sont des moteurs de développement positif, les régimes d’imposition et de régulation trop sévères nuisent au travail dans un mouvement contre-productif.
La complexité n’est plus permise dans un monde où le succès de la transformation des structures économiques et sociales est intimement lié à leur réactivité.
A l’inverse, droit de propriété des données personnelles, création d’un revenu universel inconditionnel, ouverture du marché et redéfinition du rapport au travail sont autant de solutions proposées par Maxime.
La multiplication et l’accélération des échanges entre individus exigent en contrepartie qu’entreprises, gouvernements et particuliers coopèrent à la nécessaire préservation des avantages et des libertés de chacun.
Si les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le feront. (Frédéric Bastiat)
En s’appuyant sur les mots de Frédéric Bastiat, le penseur français du XIXème siècle, Maxime a encore déploré les conséquences des sanctions américaines contre l’Iran, dont les premières victimes sont les Iraniens eux-mêmes.
Dans une vidéo publiée hier soir par la conseillère en communication de l’Élysée, on y voit le président peaufiner, avec son équipe, le discours qu’il doit prononcer aujourd’hui lors du 42e congrès de la Mutualité française. A cette occasion, Emmanuel Macron a évoqué le dossier sensible des aides sociales. Sans mâcher ses mots.
« On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas » attaque bille en tête Emmanuel Macron, avant d’ajouter, « Les gens pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres. On doit avoir un TRUC qui permet aux gens de s’en sortir ».
Cela tombe bien, GenerationLibre a ce «TRUC ». Il l’a théorisé, chiffré et même modélisé. Ce «TRUC»… c’est le LIBER. Un revenu universel, neutre sur les finances publiques, devant permettre à chacun de subvenir à ses besoins fondamentaux.
Retrouvez la vidéo de présentation du LIBER ci-après ainsi que nos 2 rapports sur le sujet ICI et LÀ
Ya plus qu’à Monsieur Le Président !
Samedi 24 février, Gaspard Koenig était l’invité de l’émission On n’est pas couché, sur France 2, à l’occasion de la sortie de son ouvrage Voyages d’un philosophe aux pays des libertés.
Pendant deux ans et en partenariat avec le Point, Gaspard Koenig a parcouru les cinq continents avec un ambition simple : étudier les thèmes de philosophie libérale qui lui sont chers là ou ils sont mis en oeuvre. Du Rwanda à la Chine, de Genève à Denver, chemin faisant, il a perdu certains préjugés, découvert de nouvelles idées et tiré des leçons sociales et politiques dont notre pays pourrait s’inspirer.
Au Brésil, il a pu étudier le déploiement du revenu universel, au Colorado, la légalisation du cannabis, en Suisse, le fonctionnement de l’Organisation Mondiale du Commerce, ce « temple » du libre échange. Un séjour en Finlande lui a permis d’observer l’application du libéralisme pénal au sein de la « prison ouverte » de Vilppula, lieu de privation de liberté sans barreaux, ni barbelés – GenerationLibre publiera prochainement un rapport sur le sujet, en partie inspiré de ce voyage.
Lors de son passage dans 28 minutes, Gaspard Koenig se félicitait des efforts pour la moralisation de la vie politique, de la suppression de la réserve parlementaire à la normalisation du régime des retraites.
Pour autant, ce projet du gouvernement porterait mieux le nom de « Loi de normalisation » puisque comme le rappelle le philosophe « la morale est une affaire privée ».
