Le permis de conduire pour tous !

Coûts exorbitants, délais anormalement longs, taux d’échecs à l’examen supérieurs à la moyenne européenne, les constats ne manquent pas pour dénoncer l’inefficacité et l’absurdité du système français d’apprentissage de la conduite.

1,5 million de personnes passent le permis de conduire chaque année mais 4 millions attendent toujours une place d’examen. Quant à l’alternative du véhicule sans permis, elle est de plus en plus plébiscitée : certaines évaluations estiment que le nombre de conducteurs de véhicules sans permis varie entre 800 000 et 2,5 millions… 

Mettre fin au monopole des auto-écoles

Ces chiffres et constats témoignent de l’ampleur du problème du permis de conduire qui, au-delà de son apparence mineure voire anecdotique pour certains, constitue une question de société à part entière. Pour mettre fin aux blocages qui nuisent à l’examen du permis de conduire, nous proposons de mettre fin au monopole des auto-écoles.

Face à un système inefficace, injuste et monopolistique, optons pour l’ouverture à la concurrence !

Nous souhaitons donner la possibilité à tout moniteur assermenté de délivrer de lui-même et de manière indépendante la totalité de la formation, hors du cadre de l’auto-école. Cette ouverture à la concurrence serait le moyen le plus efficace de mettre fin aux dysfonctionnements du système actuel. 

Liberté du citoyen

Le libre jeu de la concurrence, la suppression des intermédiaires, l’amélioration de la prestation de service et la diminution automatique des prix en seraient les principaux bienfaits. La liberté du citoyen sera ainsi réhabilitée. Il est urgent de s’attaquer à cet archaïsme dans l’intérêt de chacun. 

 

Vers l’auto-entrepreneur européen ?

Le 1er janvier 2009, la France lançait le régime simplifié de l’auto-entrepreneur, à destination de tous les Français qui souhaitent créer leur propre activité de façon principale ou complémentaire, sous limitation d’un plafond de chiffre d’affaires, qui sera vraisemblablement doublé au cours du quinquennat Macron.

Si les pays européens disposent pour la plupart de dispositifs en faveur des entrepreneurs, aucun n’a réussi à allier la simplicité et l’efficacité que le régime d’auto-entrepreneur français a su combiner.

Alors que le taux de chômage des jeunes dans l’Union Européenne explose et que le modèle du salariat laisse peu à peu la place à des modes de travail plus autonomes, un statut européen de l’auto-entrepreneur, s’inscrirait parfaitement dans l’esprit originel de la construction européenne se réalisant, selon Schuman, « par des réalisations concrètes ».

Face au succès notable du statut d’auto-entrepreneur français, le généraliser au niveau européen diffuserait non seulement ses vertus mais contribuerait également à la construction européenne.

De l’échange de bonnes pratiques à l’intégration fiscale, en passant par une directive sur le régime juridique et fiscal de l’auto-entrepreneur, différentes options sont envisagées dans cette note pour mettre en oeuvre et concrétiser cette réforme. Enfin, en extrapolant les données françaises, on peut anticiper la création de plus de 5 millions d’activités nouvelles à l’échelle européenne.

 

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