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Vivement le commissaire aux comptes facultatif

Vivement le commissaire aux comptes facultatif

Le président de notre think-tank a récemment découvert le monde des commissaires aux comptes organisé comme profession réglementée et qui prospère sur l’obligation légale pour chaque entreprise d’y recourir afin de valider sa comptabilité. Ce paternalisme d’Etat disqualifie l’entreprise comme « propriété de ceux qui détiennent son capital ». Fort heureusement, la loi Pacte prévoit de libéraliser cette rente. Explications. 

Au delà des tarifs parfois exorbitants imposés aux entreprises, G.Koenig dénonce une obligation liberticide supplémentaire, comparable à l’obligation de porter la ceinture de sécurité.  Lorsque cette dernière a été établie, « L’Etat se reconnaissait explicitement le devoir de protéger l’individu contre lui-même » assène-t-il.

Toutefois, le président de GenerationLibre précise : « Dénoncer l’obligation de recourir à des CACs ne revient pas à nier leurs vertus, bien au contraire ». Le commissaire aura d’autant plus de légitimité et de valeur qu’il sera librement choisi, plutôt qu’imposé par la loi. Dans cet esprit, la projet de loi Pacte – quoique critiquable à certains égards- propose de supprimer l’obligation de contrôle pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 8 millions d’euros. « Heureuse initiative » se réjouit Gaspard Koenig. Cette libéralisation de la profession conduira probablement à des innovations et améliorations des prestations, comme ce fut le cas outre-Manche. Le spectre tocquevillien du « despotisme démocratique » battrait-il en retraite ? « A quand la ceinture de sécurité facultative ? », s’interroge maintenant le philosophe.


Les Echos, le 4  juillet 2018, par Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

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