Si Gaspard Koenig pointe du doigt le caractère addictif des réseaux sociaux, il s’insurge aussi contre l’addiction des gouvernements à la législation.
Au cours de l’été, Gaspard a pris conscience de « l’aliénation inhérente aux modèles économiques de Facebook et Twitter », plateformes qu’il a ainsi définitivement quittées. Un récit à (re)lire dans sa chronique de rentrée pour Les Echos, reprise et citée au détours de billets d’humeur sur France Culture et dans Le Point la semaine dernière.
Pour autant, Gaspard dénonce dans cet entretien pour Le Figaro la proposition du secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, qui souhaite que l’Etat légifère afin de sevrer les citoyens. Il s’agirait de ne pas mettre en place de nouvelles logiques prohibitives dont l’échec total est déjà connu à l’endroit de l’alcool ou des drogues.
« C’est à nous-mêmes de maîtriser nos addictions, y compris d’ailleurs via des techniques d’auto-contrainte », insiste le président de GénérationLibre, qui ne manque pas de souligner que s’il faut s’opposer à l’Etat-nounou, le risque d’un Réseau-nounou est aussi à prendre au sérieux.
Pour lire la tribune Les réseaux sociaux sont addictifs, mais ce n’est pas à l’Etat de s’en mêler, cliquer ICI.