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Quel Grand Débat voulons-nous ?

Quel Grand Débat voulons-nous ?

Dans leurs chroniques respectives de la semaine, Gaspard Koenig et Maxime Sbaihi reviennent sur la tenue du Grand Débat initié par le Gouvernement, et esquissent les conditions de ce que serait un vrai débat fécond pour le pays : réhabiliter la « zone grise », rétablir la liberté d’expression, sanctuariser d’authentiques espaces de discussion.

 

On ne débat pas en France, déplore Gaspard Koenig. Chacun développe ses théories, les objections sont esquivées, il ne s’agit pas de comprendre l’autre ou de changer d’avis mais de ne pas perdre la face. À l’Assemblée nationale, quand les députés devraient débattre des réformes et confronter leurs idées, les discours sont écrits à l’avance et lus tout à tour à la tribune. On est loin de la Chambre des communes anglaise, où ministres et députés s’apostrophent directement.

Mais il y a pire. Comme Maxime Sbaihi le relève, les débats s’ancrent aujourd’hui dans une vision du monde manichéenne. Pour beaucoup, le monde est catégoriquement noir ou blanc. La réalité se situe pourtant entre les deux, dans une zone grise inatteignable sans nuance. Cette zone disparaît malheureusement peu à peu, à l’heure où sa nécessité se fait pourtant d’autant plus pressante.

Il faut que la France commence à créer les conditions d’authentiques débats, avec de réelles affrontements d’idées et convictions. Il ne faut rien censurer, tout doit se dire et se contredire. C’est la seule manière pour qu’un débat soit vraiment constructif. Un débat permanent.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig « La fausse promesse du Grand Débat », cliquer ICI.

Pour lire la chronique de Maxime Sbaihi « Sauvons la zone grise ! », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Rétablir la liberté d’expression », cliquer ICI.

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