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Pourquoi n’emprunter au « revenu universel » que son nom ?

Pourquoi n’emprunter au « revenu universel » que son nom ?

Emmanuel Macron a annoncé la création d’un « revenu universel d’activité » le jeudi 13 septembre. « Un grand mot pour une simple fusion de trois minima sociaux » qui n’est pas un revenu universel, comme l’a expliqué notre directeur général, Maxime Sbaihi, sur France24.

Sur la même chaîne, Gaspard Koenig, président de GénérationLibre, a dénoncé la malhonnêteté intellectuelle autour du nom de ce nouveau dispositif présenté par le chef de l’Etat. « La mesure ressemble à la proposition de campagne de François Fillon de fusionner les prestations, et à ce que font les Britanniques sous le nom de « Universal Crédit », et qui d’ailleurs ne se passe pas très bien… Mais cela ne ressemble en rien au revenu universel ! » a encore expliqué Gaspard dans un entretien à L’Express.

Un revenu inconditionnel pour tous

La proposition développée par Marc de Basquiat et Gaspard Koenig consiste en un revenu pour tous, inconditionnel, et pour toute la vie, entièrement financé sous la forme d’un crédit d’impôt. Un modèle radicalement nouveau qui s’appuie sur la refonte de l’impôt sur le revenu ainsi que la simplification d’un certain nombre d’aides existantes.

Un modèle où le travaille paie

Dans un entretien pour Atlantico, notre expert Marc de Basquiat rappelle que c’est précisément le mécanisme inconditionnel de notre revenu universel qui peut supprimer tous les effets de seuils, trappes à inactivité et à bases salaires : « En supprimant la conditionnalité des prestations actuelles (RSA et Prime d’activité en particulier) ainsi que la complication du calcul des cotisations sociales (réduction Fillon), toute heure travaillée se traduit mécaniquement par un gain financier significatif. »

Un dispositif entièrement financé

Dans une tribune pour Challenges, Delphine Granier, directrice adjointe de GénérationLibre, précise l’intérêt de notre revenu universel « LIBER » qui restera neutre pour les finances publiques : « Versé à chacun sous la forme d’un crédit d’impôt, il justifiera une réforme fiscale pour individualiser l’impôt. Décroissant de façon linéaire avec l’augmentation des revenus, le revenu universel supprimera les « effets de seuil » et encouragera ainsi l’activité. En permettant une rationalisation du système redistributif et des économies de gestion. »


Pour revoir le passage de Gaspard Koenig sur France 24, cliquer ICI.

Pour revoir le passage de Maxime Sbaihi sur France24, cliquer ICI.

Pour lire l’entretien de Gaspard Koenig dans L’Express, « Parler du revenu universel d’activité est malhonnête », cliquer ICIUne analyse reprise par Les Inrocks ICI ou encore Libération ICI.

Pour lire l’analyse de Marc de Basquiat dans Atlantico, « Revenu universel d’activité, une volonté sympathique, le risque de rester enfermé dans ses contradictions », cliquer ICI.

Pour lire la tribune de Delphine Granier dans Challenges « Pourquoi le revenu universel d’activité de Macron porte bien mal son nom », cliquer ICI

Pour (re)découvrir notre proposition « Un revenu de liberté pour tous », cliquer ICI.

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