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Le Beau sauvera le monde

Le Beau sauvera le monde

La beauté sauvera le monde, commence-t-on à penser outre-manche. Dans sa chronique du 7 novembre pour Les Echos, Gaspard Koenig évoque la volonté du gouvernement britannique de redéfinir le modèle d’urbanisation hérité de l’après-guerre. Si l’on a en effet conçu les espaces dans un souci utilitariste d’efficacité et de productivité, c’est au détriment du beau, dénonce le philosophe.

 

Ne préfère-t-on pas tous les colombages normands aux immenses barres des cités ? Pour Gaspard Koenig, si le goût est affaire de chacun, il existe tout de même des consensus esthétiques, un instinct naturel et partagé dirigé vers des objets capables de provoquer en nous un mélange particulier de plaisir et d’émerveillement. Ce sentiment, ajoute-t-il, contribue profondément à notre enracinement au sein d’un espace donné – un bel endroit devient plus facilement un foyer agréable.

C’est avec cette maxime en tête qu’a été créée en Grande-Bretagne une commission, dirigée par le philosophe Roger Scruton et en charge de « développer des idées pratiques visant à réhabiliter les centres-villes et à développer l’urbanisme ».

On pourrait évidemment se méfier du «sens du sacré » de Scruton, et rire d’un n-ième comité bureaucratique qui va se mêler de la couleurs de nos volets, mais force est de constater que nous révérons tous, indépendamment de nos origines, de nos religions ou de nos revenus, nos immeubles haussmanniens, nos églises gothiques ou simplement, nos petites chaumières.


Les Echos, le 7 novembre 2018, par Gaspard Koenig, président de GenerationLibre.

Pour lire la tribune Le monde moderne est-il condamné à la laideur ?, cliquer ICI.

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