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Choisissons nos patronymes !

Choisissons nos patronymes !

Surprise ! Le Président de GenerationLibre a tout récemment découvert que sa municipalité avait décidé de le débaptiser, souhaitant lui donner le nom de son père. De ce tracas administratif personnel, il en tire quelques enseignements généraux sur la bureaucratie et le droit français. Libre propos de Gaspard Koenig  

Face à cet affront des services de l’état civil, G.Koenig ne se résigne pas et compte bien invalider cette décision unilatérale pour pouvoir récupérer son patronyme originel. Donner le nom de famille de sa mère constituait pour cette dernière une manière de combattre la domination masculine. Le mariage de ses parents, bien plus tard, a progressivement conduit au déclenchement de cette injonction récente à endosser le nom de famille de son père.

A partir de ce « conte ordinaire de la tyrannie administrative », l’auteur inscrit cette « navrante anecdote » dans une perspective plus générale. Il fustige ainsi un « degré d’autoritarisme bureaucratique insoutenable » qui fait de nos vies « de longs parcours d’obstacles administratifs », surtout pour ceux qui s’éloignent de près ou de loin de la norme du « Français de souche marié en CDI ».

Concernant la filiation, le Président de GenerationLibre veut substituer « une conception purement conventionnelle » au « régime fondé sur l’ordre biologique », comme le plaide le dernier ouvrage de notre collection GenerationLibre aux éditions PUF, « La Famille par contrat » signé Daniel Borrillo.

« Si nous définissons nous-mêmes notre identité, pourquoi ne pas devenir maître de notre nom ? », s’interroge Gaspard Koenig.


Les Echos, le 27  juin 2018, par Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

Pour lire la tribune Je ne veux pas que l’administration décide de mon nom, cliquer ICI.

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