Nos actus

Devenir propriétaire de nos data, une idée qui fait son chemin !

Devenir propriétaire de nos data, une idée qui fait son chemin !

La Silicon Valley et les acteurs du numérique semblent s’accorder sur un point : il existe une crise de confiance profonde entre les GAFA et leurs utilisateurs. On reproche aux GAFA le traitement opaque des données personnelles, et le profit monétaire qu’ils en tirent. Plusieurs solutions se font jour. En France, le ministre de l’économie veut créer une énième taxe que GenerationLibre dénonce. Mais en Californie, on réfléchit à un tout autre système : la patrimonialité des données, que notre think-tank défend depuis un an en France (lire ICI). 

 

En 2018, la Californie a voté une sorte de « RGPD local » qui est l’une des législations les plus restrictives des Etats-Unis. Le nouveau gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newson, a lancé une piste de réflexion sur l’élaboration d’un « dividende » que les entreprises de la tech devraient payer aux usagers pour pouvoir exploiter leurs données. Ainsi les utilisateurs retrouveraient le contrôle sur leurs données. C’est une piste qui rejoint, un peu, ce que GenerationLibre défend dans son rapport publié en janvier 2018 « Mes data sont à moi » (lire ICI).

Mieux, John Chen, PDG de BlackBerry, a appuyé l’idée d’une vraie patrimonalité des données personnes cette semaine dans Les Echos (lire ICI): « Nous devons être propriétaires de nos propres données et avoir, en toute transparence, le choix de les monétiser ou d’en tirer autrement parti ». Le bénéfice serait double puisque les utilisateurs retrouveraient leur liberté, et les données retrouveraient leur confidentialité car il serait de la responsabilité de l’entreprise d’assurer leur sécurité.

Si Gavin Newson n’a pas encore détaillé sa méthode, GenerationLibre a détaillé la sienne dans son rapport, comme le rappelle opportunément un article signé Sylvain Rolland dans La Tribune le 13 février (lire ICI). Chaque utilisateur pourrait consentir par écrit à vendre ses données puis les transactions financières seraient réalisées par la blockchain, une technique de certification des transactions, utilisée par les monnaies virtuelles notamment.

In fine, chacun pourrait ainsi vendre ses données aux plateformes, ou au contraire payer pour le service rendu et conserver ses données privées. Une liberté retrouvée pour une sécurité renforcée.


Pour lire notre rapport « Mes data sont à moi », cliquer ICI. 

Pour lire l’article de Sylvain Rolland dans La Tribune « La Californie veut que les géants du Net paient les internautes pour leurs données», cliquer ICI.

Pour lire la tribune de Maxime Sbaihi, « Taxer les GAFA est dépassé, inefficace et naïf « , cliquer ICI.

 

Toute l'actu
Débats
Dossiers
Influence
Podcast
Presse
Rencontres
Tribunes
Vidéo
Charger + d'actu

S'inscrire à la Newsletter