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Défis sans frontières

Défis sans frontières

Confronté au géographe Michel Foucher dans l’Obs, Maxime Sbaihi explique que le repli sur soi est un réflexe de crise qui, à terme, nous empêcherait de relever des défis internationaux.

 

Pour Maxime, le recours aux frontières en temps de crise est une tentation néfaste, qui ne permet pas de lutter efficacement contre les problèmes qui la suscitent. Nous avons besoin de solidarité, pas d’un repli sur soi.

Il faut rester vigilant pour que ces mesures exceptionnelles ne perdurent pas une fois l’épidémie vaincue. Les bénéfices de l’ouverture des frontières sont importants : la mondialisation a fait reculer la pauvreté comme jamais.

« La pandémie oblige actuellement à mettre des barrières entre les pays, mais quand elle sera vaincue, il faudra rétablir ce vecteur de prospérité qu’est la mondialisation pour partager nos richesses au-delà de nos frontières. » Maxime Sbaihi

Maxime reconnaît que nous avons sans doute trop délégué la production de certains secteurs stratégiques à l’étranger. Mais il ne faut pas vivre dans l’illusion d’un retour au « tout local » qui risquerait de développer une concurrence mondiale menant vers un accroissement des tensions entre pays.

Les frontières ne sont donc pas une réponse à tout nos maux. Les grands défis climatiques, technologiques et financiers sont mondiaux et nécessitent une réponse internationale. S’il est pertinent de gérer les questions d’éducation ou d’aménagement du territoire à un niveau plus local, nous ne pouvons nous passer d’une coopération supranationale pour le climat ou la monnaie.


Pour relire l’entretien, cliquer ICI.

 

Publié le 30/04/2020.
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