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Décroissance : ils en ont rêvé, le virus l’a fait !

Décroissance : ils en ont rêvé, le virus l’a fait !

La diminution des activités humaines a des conséquences positives pour l’environnement. Dans l’Opinion, Maxime Sbaihi explique que ce qui apparaît comme une victoire pour la planète est une impasse pour l’humanité.

 

Alors qu’une branche radicale de l’écologie politique prône la décroissance, le virus nous en propose une expérience grandeur nature. D’après des estimations, la Chine aurait fait baisser de 25% les émissions de Co2 en février par rapport à 2019. À Paris, la qualité de l’air s’est améliorée de 20 à 30% à la mi-mars en raison de la baisse des émissions des oxydes d’azote.

En réalité, l’expérience que nous traversons révèle le potentiel destructeur de la décroissance : nous ne sommes qu’au début de la crise et les dégâts économiques et sociaux – envolée du taux de chômage, entreprise en faillites, restrictions de nos libertés – sont inquiétants.

 

« Nous ne pourrons surmonter les défis sanitaires et écologiques qu’en prenant le chemin du progrès. » Maxime Sbaihi

 

Pour Maxime, l’erreur fondamentale est d’opposer le respect de l’environnement à la croissance, l’homme à la nature, la « fin du mois » à la « fin du monde ». Le problème écologique réside bien plutôt dans la dépendance de notre économie au carbone : il faut décarboner et dématérialiser l’économie.

Renoncer à l’idée même de croissance serait une erreur, car la prospérité est la condition de l’innovation. Dans notre gestion de crise, le rôle des outils digitaux et de la mondialisation est d’une efficacité inédite. Ce n’est qu’en maintenant un contexte favorable au développement de l’esprit humain que nous pourrons repenser efficacement nos modes de productions et de déplacements.


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Publié le 01/04/2020.
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