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Coronavirus : quel avenir pour le libéralisme ?

Coronavirus : quel avenir pour le libéralisme ?

La crise sanitaire du coronavirus ne doit pas nous faire tirer un trait sur notre modèle de développement, mais doit encourager nos sociétés à faire preuve de résilience, écrit Gaspard Koenig dans Les Echos.

 

Notre quotidien a été bouleversé, et l’insouciance a laissé place à la panique. Dans l’état des choses, il semble inévitable de renoncer à certaines de nos libertés. Le consensus scientifique ne laisse que peu de doutes. Le risque de voir notre système de santé emprunter le chemin italien justifie ces mesures drastiques.

Mais pour Gaspard, la réponse politique exceptionnelle doit rester temporaire. Elle ne doit pas être un prétexte pour sacrifier notre modèle de développement, celui-là même qui nous a permis de nous sortir de situations complexes dans le passé, et qui va nous permettre de limiter les dégâts de la crise actuelle. Si le refus du confinement au nom des sacro-saintes libertés est un écueil, le recours au dirigisme en est un autre, plus pernicieux encore.

« Et si le virus était cette « ruse de la raison » qui permet à l’histoire d’avancer ? » Gaspard Koenig

 

Ne nous méprenons pas, c’est aujourd’hui que commence la construction du monde post-covid-19. Tirons autant que possible les enseignements de cette période de troubles. L’État, les entreprises comme les individus sont contraints à l’introspection, l’occasion de renouer avec les vertus du temps long. Et de tout repenser.

Gaspard appelle à éviter les erreurs du passé, et nous met en garde : « à Rome, la dictature devait rester exceptionnelle et provisoire ». Profitons du temps dont nous disposons pour réinventer un libéralisme non pas moins global, mais plus soutenable et résilient.


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Publié le 18/03/2020.
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