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Combattre le capitalisme de connivence

Combattre le capitalisme de connivence

Dans sa première chronique de l’année, Gaspard Koenig revient sur l’ambition affichée d’Emmanuel Macron qui veut, en 2019, lutter contre l’ultralibéralisme.

 

Soit. Il s’inscrit ainsi dans la tradition française, de gauche comme de droite, de dénigrement du libéralisme. Le problème est que l’ultralibéralisme n’existe pas, rappelle Gaspard. Ce n’est pas un mouvement d’idées, mais une simple insulte pour disqualifier une philosophie politique.

La critique sous-jacente, adressée à un marché dérégulé, régi par la loi de la jungle, est tristement naïve. Ce n’est pas le marché qui s’oppose à la régulation, mais la régulation qui crée le marché.

« A force de bercer la population du mythe du ‘capitalisme ultralibéral’, il ne faut pas s’étonner qu’elle réclame un socialisme ultranationaliste. » Gaspard Koenig

Surtout, le président de la République se trompe de bataille. Ce n’est pas « l’ultralibéralisme » qu’il faut combattre, mais le capitalisme de connivence. Celui-là même qui favorise certains individus aux dépens d’autres, qui récompense non pas ceux qui prennent des risques mais ceux qui profitent de la technostructure administrative.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig « L’ultralibéralisme, un épouvantail si français », cliquer ICI.

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