Nos actus

44′ de libéralisme sur France Culture

44′ de libéralisme sur France Culture

Concevoir la liberté, c’est aussi agir en sa faveur. Gaspard Koenig était reçu le 15 novembre dernier dans les studios de l’émission « Matières à penser » sur France Culture afin de parler du libéralisme à l’ère numérique et des nouveaux modes d’engagement politique. Il y dresse le portrait d’une philosophie hétérogène, capable de douter d’elle-même et qui, à rebours des critiques, témoigne d’une vision éminemment altruiste de la société.

 

Une émission de 44 minutes (à découvrir ICI) qui a inspiré ce poème à notre stagiaire Camille Pimont :

 

Ode au libéralisme

 

Ô libéralisme, belle si peu comprise

Philosophie décriée, traînée dans la boue

Mais attention, ce n’est que partie remise

Un défenseur vient à sa rescousse, ce fou

 

Le libéralisme, ode à la liberté

Dite sulfureuse, transgressive, inclassable

Doutant constamment, son refus d’être casée

Lui laisse une flexibilité agréable

 

Tantôt révolutionnaire chez les Français,

Radicale anglaise, parfois libertarienne

Par l’innovation humaine, l’ordre créé

N’essaie pas de corriger la nature humaine

 

Mais au contraire tend plutôt à l’orienter

Clamait Hayek, modéré si proprement lu

Vers un but qui collectivement acceptée

Rendra justice à la liberté défendue

 

Libérons l’homme né dans les fers de lui-même

Libérons la loi de l’éthique et la morale

Altruisme et individualisme : point de dilemme

On peut concilier les deux chez le libéral

 

Gaspard Koenig, philosophe, fou défenseur

Armé d’une plume, de papier et d’idées,

Avec GL part réhabiliter l’honneur

Et sauver la pensée de la belle liberté

 

C’est bien en menant la bataille des idées

Que sera gagné le dur combat politique

 

Si le libéralisme place l’individu au cœur de son questionnement, il ne l’isole pas pour autant du groupe : chacun, suivant son propre parcours, ne peut toutefois se passer des autres et a en conséquence la charge de trouver comment tracer son chemin sans empiéter sur celui de ses pairs. L’enjeu principal est alors de garantir la libre détermination de tous.

A la réponse centraliste de l’État, Gaspard Koenig oppose l’ordre spontané d’Hayek. Une société désireuse de s’épanouir doit en contrepartie laisser aux individus qui la composent la faculté d’innover, or celle-ci, loin de se développer dans la dépendance, réclame à l’inverse une autonomie des passions et des actes. Les vices ne sont une nouvelle fois pas des crimes et la loi, jadis intimement liée à l’éthique personnelle, a désormais pour tâche de s’en séparer.

Il est important, affirme notre président, de donner à ceux qui sont prêts à prendre le risque de la liberté la possibilité de le faire. Ce n’est pourtant pas l’État que les libéraux dénoncent mais son omniprésence et ses objectifs : en aspirant à une justice sociale inconditionnelle, il étouffe l’individualité, privilégiant l’égalité des trajectoires à l’égalité des droits.

Génération Libre inscrit sa démarche dans le cadre d’une lutte pour l’émancipation. Le think tank, laboratoire d’idées, est structuré comme une forme d’action philosophique. Il cristallise notamment une pluralité des expériences et des savoir-faire. Notre président, reprochant aux philosophes français leur goût trop prononcé pour l’abstraction, croit ainsi en l’étroite et nécessaire relation entre théorie et pratique. En résumé : nul ne peut vraiment espérer défendre sa liberté sans la mettre à l’épreuve du réel.


Pour écouter l’émission avec Gaspard Koenig sur France Culture « Philosophes dans la cité 4/5 », cliquer ICI.

Toute l'actu
Débats
Dossiers
Influence
Podcast
Presse
Rencontres
Tribunes
Vidéo
Charger + d'actu

S'inscrire à la Newsletter