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Le libéralisme, meilleur antidote à tous les extrémismes

Le libéralisme, meilleur antidote à tous les extrémismes

Dans sa chronique pour l’Opinion, notre présidente Monique Canto-Sperber appelle à lutter contre la vision caricaturale du libéralisme, perpétuellement perçu comme un dogmatisme économique plutôt qu’une politique des libertés.

 

Monique étudie le sondage sur les libertés réalisé par l’Ifop pour l’Opinion et la Fondation Concorde. Ce sondage nous révèle que 64% des Français considèrent que les libertés individuelles se sont affaiblies ces dix dernières années. Toutefois, les Français gardent une relation assez complexe avec le libéralisme. Ils chérissent la liberté mais deviennent de plus en plus méfiants vis-à-vis au terme « libéralisme ». Pour Monique, les sondés ne font pas de lien entre la défense des libertés et les engagements libéraux.

 

« Le libéralisme en France est aujourd’hui réduit à une version caricaturale du libéralisme économique, à un dogmatisme des « réformes » allié à l’indifférence aux questions sociales. »

Les libertés individuelles sont ressenties en baisse, particulièrement chez les électeurs de gauche et du RN, notamment suite aux mesures restrictives de la crise Covid et aux menaces sur la liberté de manifester. Logiquement, le président de la République apparaît donc moins libéral qu’au moment de son élection. Bien que les Français ressentent nettement une perte de liberté, le libéralisme est aujourd’hui mal-aimé et n’apparaît pas comme une réponse politique logique aux crises actuelles.

 

« Le décalage est frappant entre l’impression de libertés amoindries et la labellisation comme libéraux de ceux qui furent responsables des mesures qui semblent avoir causé cette impression. »

En France, le libéralisme est réduit à une vision tronquée du libéralisme économique, alors qu’il n’est qu’une doctrine qui prend “la liberté comme boussole”, toutes les libertés. Ses détracteurs n’y voient qu’un épouvantail, une suprématie du marché faisant l’impasse sur les questions sociales. 

 

« Le libéralisme, ou politique des libertés, ne se réduit pas à la liberté économique, qui en est un ingrédient toujours nécessaire, mais jamais suffisant. »

Monique revient sur l’histoire des grandes démocraties libérales et appelle au combat pour leur protection et leur réhabilitation. Il est urgent de rappeler que le libéralisme est une option politique crédible, capable de faire barrage à la pauvreté et à l’extrémisme. 

 

« En encourageant la participation politique, le pluralisme, la rationalité publique et la liberté de la critique, le libéralisme peut se révéler aussi le meilleur antidote à la tentation de l’extrémisme. »

 


Pour lire la chronique de Monique, cliquer ICI.

Pour découvrir notre “Observatoire des Libertés Confinées”, cliquer ICI.

 

Publié le 16/05/2023.

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